« Jeannette était une bonne femme, rigoureuse et d’une extrême gentillesse »

« Jeannette était une bonne femme, rigoureuse et d’une extrême gentillesse »
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Que s’est-il passé exactement au 1465 route de Petraghjolu à Prunelli di Fium’Orbu ? C’est dans cette maison des années 1970, aux volets bleu azur, aux murs de clôture fraichement crépis et au jardin impeccablement entretenu que le destin de Jeannette Martinetti88 ans.

La vieille dame était trouvé mort à son domicile le dimanche 24 mars. L’enquête, menée par le brigade de recherche de Ghisonaccia a avancé très vite et son fils, Séverin Martinettiqui vit avec elle, a été placé en garde à vue très peu de temps après la découverte du corps.

« L’homme a été mis en examen et placé en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte du chef du meurtre d’un ascendant. »précis Jean-Philippe NavarreLE procureur de district de Bastia. Des accusations que le fils conteste.

Difficile de connaître les circonstances exactes des faits. Pour les besoins de l’enquête, très peu d’informations filtrent mais un marteau sanglant aurait été découvert dans le coffre du véhicule de Séverin Martinetti. “Nous attendons les conclusions de l’expertise médico-légale”ajoute le procureur.

Un quartier sous le choc

Dans le quartier de PétraghjoluCe mardi 26 marsle chagrin a remplacé la peur dès les premières heures de l’annonce du meurtre de Jeannette Martinetti.

“C’était une très bonne femme, très rigoureuse et d’une extrême gentillesse”indique un voisin qui vient désormais nourrir les chats de la victime.

“Ça me fait très mal, Elle ajoute. J’ai toujours eu une bonne relation avec elle. Elle m’a donné des citrons de son jardin. Je ne vous cacherai pas que je n’ai pas dormi depuis dimanche.

Insomnie causée par la peur. « Je savais que son fils avait été placé en garde à vue mais on ne sait jamais. Un fou peut errer dans la nature. C’est un quartier très calme, un peu isolé. Je suis soulagé que l’enquête avance. elle murmure.

Non loin de là, un voisin décrit une dame “discret”. Le profil du fils soupçonné du meurtre pose question. Au chômage, il partageait la maison avec sa mère. «Je ne lui ai jamais parlé, je ne le connais pas. Il ne sortait pas beaucoup», précise un autre voisin.

Dans le jardin de Jeannette Martinetti, un chat démuni attend patiemment qu’on lui apporte ses croquettes quotidiennes.

Une scène qui en rappelle une autre. Celui de meurtre de Marie-Antoinette Arrighi86 ans, survenu le 15 février dans la commune d’Antisanti.

L’octogénaire a également été retrouvée morte à son domicile, probablement victime d’un ou plusieurs coups de couteau. Dans ce cas aussi, c’est son fils Ange Arrighi qui est inculpé de meurtre. Selon le procureur, il a reconnu avoir blessé mortellement et involontairement sa mère lors d’une dispute.

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