L’ancien directeur général de Pôle emploi (rebaptisé France Travail) Jean Bassères a été nommé mardi 26 mars administrateur provisoire de Sciences Po Paris, près de deux semaines après la démission de Mathias Vicherat, déféré à la justice dans une affaire de violences conjugales. Cette nomination a été faite par Sylvie Retailleau, « en accord avec le président de la Fondation Nationale de Science Politique (FNSP)Laurence Bertrand Dorléac», et prend effet “au 27 mars”est-il écrit dans un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur.
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» Diplômé de Sciences Po Paris, inspecteur général des finances, ancien directeur général de Pôle emploi, ancien président de la commission chargée de préfigurer la réforme de l’institut national de la fonction publique et de la haute gestion de l’État, Jean Bassères possède une expérience unanimement reconnue dans le service. de l’État et dans la conduite de l’action publique »poursuit le communiqué.
M. Bassères « est chargé des fonctions de directeur de l’Institut d’études politiques de Paris jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur, et d’administrateur de la FNSP jusqu’à la nomination d’un nouvel administrateur ». D’autre part, “il ne sera pas candidat à la direction de l’établissement”précise le communiqué.
Assurer un « retour à la sérénité des débats » à Sciences Po
Il « veillera notamment au bon déroulement de la procédure de nomination du prochain directeur, veillera à la continuité des activités d’enseignement et de recherche de l’établissement, et poursuivra la mise en œuvre des actions entreprises pour le respect des principes de la République et le retour à la sérénité. des débats à Sciences Po Paris ».
Dans un message adressé aux étudiants et personnels, Sciences Po Paris a précisé le calendrier de cette procédure. Une première réunion des bureaux du conseil d’administration et du conseil de l’institut afin d’établir une liste de noms aura lieu le 18 avril. Un appel à candidatures sera ensuite lancé le 2 mai, avec une date limite de dépôt. dépôt des candidatures le 30 juin, avant un rendez-vous à partir de mi-septembre.
Outre une crise de gouvernance provoquée par la démission de M. Vicherat déféré à la justice dans une affaire de violences conjugales, Sciences Po Paris est accusée d’avoir laissé fleurir l’antisémitisme sur fond de mobilisation étudiante pro-Gaza.
L’occupation d’un amphithéâtre par environ 300 militants pro-palestiniens le 12 mars a donné lieu à des accusations d’antisémitisme de la part de l’Union des étudiants juifs de France, que contestent les étudiants pro-Gaza.
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