« Ce vers quoi je veux que nous allions […] il s’agit dans certains endroits d’installer de l’orpaillage légal”, a ajouté le chef de l’Etat, déterminé à “structurer une filière qui n’utilise pas de mercure, qui est exemplaire en la matière”. L’occupation de certains sites pourrait, selon lui, éviter “d’attirer les orpailleurs illégaux” ou du moins de “réduire leur activité”.
Choléra à la Réunion et à Mayotte, faut-il s’inquiéter ?
Ce lundi 18 mars, un cas suspect de choléra en provenance des Comores a été détecté à Mayotte. Deux jours plus tard, c’est l’ARS de La Réunion qui identifiait un cas originaire d’Inde. Ces patients ont été pris en charge et leur état « ne suscite pas d’inquiétude ». Les Agences régionales de santé précisent que « les mesures de précaution nécessaires sont mises en œuvre et le contact tracing est en cours ».
Le chef de l’Etat a indiqué vouloir ouvrir « une concertation » avec les élus locaux, les professionnels du secteur et les services de l’Etat pour mettre en œuvre localement cette stratégie. Malgré des moyens militaires considérables mis en place depuis 2008 dans le cadre de l’opération « Harpie », dotée de 70 millions d’euros par an, la France n’a pas réussi à éradiquer cette ruée vers l’or chez ses voisins brésiliens. et surinamais.
Baisse des volumes
La lutte contre l’exploitation illégale de l’or fait donc logiquement partie des dossiers sur lesquels le président de la République était attendu lors de sa escale en Guyane lundi et mardi. Emmanuel Macron s’est également satisfait d’une baisse des volumes d’or extrait illégalement : ces derniers sont passés de “dix tonnes” par an en moyenne ces dernières années à “cinq tonnes” selon les chiffres provisoires pour 2023, a-t-il indiqué.
Il a également annoncé vouloir vendre « systématiquement » les saisies d’or afin que « l’argent puisse revenir sur le territoire pour le soutenir », alors que les saisies étaient auparavant du ressort de l’Agence de gestion et de recouvrement des actifs. saisi et confisqué (Agrasc).
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