Un gendarme condamné en Dordogne pour avoir giflé et menacé son ex-compagne avec un fusil de chasse

Un gendarme condamné en Dordogne pour avoir giflé et menacé son ex-compagne avec un fusil de chasse
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Je ne suis pas content d’avoir un policier devant moi» commence le procureur de la République de Périgueux, Jacques-Edouard Andrault. Dans ce cas de violence domestique, l’accusé et la victime sont des policiers.

15 mois de prison avec sursis

Ce lundi 25 mars, cet homme de 35 ans a été condamné à 15 mois de prison, et à une interdiction de possession d’arme pendant trois ans. Il a été reconnu coupable de violence envers son ex-partenaire, et d’avoir possédait un fusil de chasse, sans autorisationdans leur logement de fonction en août 2023.

« Une claque réflexe »

Accoudé à la barre, le gendarme reconnaît une partie des faits dont son ex-compagne l’accuse : il avoue un «claque réflexe, ne pas s’arracher la tête” il explique. L’un des juges l’interpelle : «as-tu des violences réflexes ?« .

Le prévenu répond que c’est ce qu’il a appris à l’école de gendarmerie.. Mais il tente de se rattraper un peu plus tard : «Ce n’est pas de la légitime défense, cette gifle est impardonnable« Violences commises devant leur fille, alors âgée de deux ans.

Le trentenaire, militaire depuis trois ans, a changé à plusieurs reprises sa version des faits au cours des différentes auditions. A l’audience, devant le tribunal correctionnel de Périgueux, il n’a plus reconnu avoir menacé son ex-compagne avec un fusil de chasse et lui avoir enfoncé le canon dans la poitrine.

La victime « incapable de retourner au travail »

Devant le tribunal, il explique avoir subi des pressions lors de la garde à vue, et qu’il a avoué : «Tout au long de l’audition, on ne pouvait que se moquer de moi. L’enquêteur et Madame se connaissent depuis des années. Son avocat, Maître Réda Hammouche, est du même avis. Lors de sa plaidoirie, l’avocat périgourdin a dépeint son client comme un homme passionné par son métier, et même très impliqué dans les affaires de violences conjugales.

La victime, absente à l’audience, est en arrêt maladie depuis le dépôt de plainte en novembre. Son avocate, Maître Emmanuelle Arcis-Fayat, fait état d’une impossibilité de reprendre le travail, et qualifie le gendarme de «le profil type d’une personne sous influence et victime de violences psychologiques« . La jeune femme a demandé un transfert dans une brigade plus proche de ses parents.

 
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