« Si c’était à refaire, je ne pourrais pas acheter » assurent les habitants de la rue la plus chère de Toulouse

« Si c’était à refaire, je ne pourrais pas acheter » assurent les habitants de la rue la plus chère de Toulouse
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l’essentiel
Sur le marché immobilier toulousain, la rue Sainte-Anne est la plus chère. De quoi décevoir ses habitants. Rapport.

La rue Sainte-Anne se situe dans le quartier de Saint-Étienne et en termes d’immobilier, c’est la rue la plus chère de la Ville Rose. Une situation qui ne s’améliore pas puisque la résidence la plus chère jamais construite à Toulouse sera construite en 2026. Le site, face à la préfecture de la Haute-Garonne, n’est pour l’instant qu’une friche. .

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En marchant avec un cabas à la main, Michel, 70 ans il y a une semaine, prend son temps. Il n’est pas étonné que sa rue soit la plus chère de Toulouse. « J’ai toujours habité rue Sainte-Anne, près de la cathédrale. Mes parents y vivaient avant moi. Bien sûr, je sais que cette rue est très chère ! s’exclame le retraité en souriant.

Attentif, Michel est également au courant de la construction de la résidence la plus chère de la ville. « Mes voisins et moi sommes pour ce projet, nous espérons juste que le bâtiment soit beau. Par contre, je connais des habitants au bout de la rue, vers la préfecture, qui souffrent d’une certaine psychose à cause des effondrements de rues. Saint-Rome. Ils ont peur qu’en creusant, cela fragilise les autres constructions », raconte ce riverain.

Martine, 72 ans, qui habite rue Saint-Anne depuis plusieurs années, estime que « les prix pour vivre ici sont prohibitifs ». Et hormis le calme de la rue, sillonnée de caméras de surveillance, « ce n’est pas une très belle rue ».

A l’inverse, pour Emma, ​​septuagénaire parisienne, « dans la rue, ce n’est pas cher par rapport à la capitale, c’est même deux fois moins cher » se réjouit-elle. Le retraité trouve aussi que la rue est calme et « qu’elle est vraiment bien située ».

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D’un pas vif, Jean-Louis traverse la rue en courant : “Je suis pressé, je vais juste voir le terrain sur lequel va être construite la résidence.” Il est bien sûr conscient que cette rue est chère en termes d’immobilier : « C’était déjà le cas, la dernière fois qu’ils ont construit une résidence au 12 de la rue, c’était déjà très cher, « Cela n’a pas empêché ventes. Depuis, ils n’ont pas quitté les lieux, c’est parce qu’ils sont à l’aise. Il n’est pas sûr de pouvoir investir mais souhaite quand même le savoir.

A l’ombre, sa cigarette à la main, Roger habite aussi cette petite rue sinueuse. Si on lui demande s’il pourrait acheter sa maison aujourd’hui, il explique que « si c’était à refaire, je ne pourrais pas ». « C’est beaucoup trop cher, surtout avec mon départ à la retraite de fonctionnaire. J’ai pu acheter à l’époque car j’ai vendu ma maison à Castanet », assure-t-il. Le prix de l’immobilier dans la rue ne devrait pas baisser puisque les logements dans la future résidence devraient culminer à 11.000 euros le m².

 
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