Un tas de cannes sur la balance de l’usine Gardel, une image qu’on ne pensait pas voir de nos jours. Pourtant, ce samedi, les planteurs et l’usine ont lancé les premiers pas des vendanges 2024 même si certains attendent encore une résolution du conflit qui impacte le secteur. L’usine se veut optimiste et a déjà suspendu les mesures de licenciement économique prises contre un bon nombre de ses salariés.
C’est Nicolas Philippot lui-même qui l’a annoncé, faisant état dans un communiqué publié dans la matinée de la livraison d’un tas de canne suffisant pour lancer les moulins et démarrer la campagne sucrière.
Ce matin, il a également supprimé les obstacles qui empêchaient l’accès à l’usine.
En effet, le directeur général de l’usine a également annoncé à son personnel sa décision de lever, à compter de ce dimanche 24 mars, la procédure de chômage partiel qui touchait plusieurs ouvriers et administrateurs de l’usine.
Nicolas Philippot est même optimiste et prédit que l’usine pourra commencer à broyer les cannes dès le lever du jour ce dimanche.
Toutefois, la crise qui touche le secteur n’est pas terminée. Les discussions entre les représentants de l’État de la Région, du Département, d’Iguacanne et de l’usine d’un côté et le collectif des planteurs et les organisations qui l’ont adhéré de l’autre, se poursuivent toujours. . Après les propositions faites par le Préfet, le collectif a fait sa contre-proposition. Les échanges s’effectuent principalement par email.
Les parties ne désespèrent pas de se retrouver au plus tôt dans la journée de ce dimanche pour conclure un accord entre elles.
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