De nombreuses personnes ont fait preuve de générosité envers la famille de la petite Jennaly. La fillette de 8 ans a besoin d’une greffe du foie d’urgence pour survivre. Depuis hier, plusieurs dizaines de personnes à travers le Québec ont exprimé leur désir de faire don d’une partie de leur foie. Mais d’autres ont plutôt tenté d’en profiter.
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En moins de 24 heures, plusieurs dizaines de personnes ont levé la main pour aider la petite Jennaly, à la recherche d’un donneur pour une greffe urgente du foie.
« De très nombreuses personnes nous écrivent. J’en ai partout. Les gens sont vraiment généreux », admet la mère de Jennily, Priscilla Bélanger.
Mais d’autres tentent malheureusement d’en profiter…
” Il y a des gens qui ont écrit à mon partenaire pour promouvoir leur entreprise et des choses comme ça. Certaines personnes m’ont même demandé de les payer pour le faire. Il y a des gens qui m’ont demandé si je pouvais aider avec les dépenses. Mais je n’en ai pas le droit», admet Mme Bélanger.
Pratique illégale
Être payé ou même recevoir une forme de compensation pour un don d’organes est illégal en vertu de la loi canadienne. Toutefois, certains frais engagés lors du processus tels que la perte de revenus, le transport, l’hébergement et les repas peuvent être compensés par le programme de remboursement administré par Transplant Québec.
« Le donateur est vraiment un donateur qui a envie de le faire et de donner de lui-même. Si nous décidons d’essayer avec quelqu’un et qu’il n’est pas vraiment sûr, c’est comme un processus que nous venons de perdre pour la personne suivante », explique-t-elle.
Un élan de générosité de la part de plusieurs
Priscilla aimerait remercier tous ceux qui ont exprimé leur intérêt à aider la famille. La campagne de financement participatif aura bientôt atteint l’objectif de 10 000 $.
” Merci beaucoup. C’est une énorme vague d’amour que nous recevons en ce moment. Jenily me dit : tu n’es pas obligée de répondre à tout le monde, maman. Mais je lui dis que je veux répondre à tout le monde, ça compte vraiment pour moi. Même les gens qui sont plus âgés que les critères nous écrivent pour nous dire qu’ils sont en forme, qu’ils ne répondent pas aux critères d’âge, mais qu’ils ont les autres. Mais je n’en ai pas le droit, je dois vraiment respecter les critères évoqués », explique la mère de Jennily.
Pour être éligible, le donneur doit avoir un groupe sanguin positif ou négatif, être âgé entre 18 et 45 ans, être en bonne forme physique et avoir un poids santé.
La famille poursuit les démarches pour trouver un donneur compatible.
« Tout le monde peut continuer à nous écrire, je reste disponible jusqu’à ce qu’on n’en ait plus besoin. Je dis à chaque personne que je la mets sur ma liste et que si j’ai besoin de quoi que ce soit, je la contacterai», raconte Priscilla Bélanger.
La petite Jennaly se porte mieux à l’hôpital où elle se remet actuellement d’un virus respiratoire.
