La Belgique retrouve son statut de pays indemne de grippe aviaire

Le centre de protection de la faune sauvage d’Anderlecht a accueilli près de 3.100 résidents en 2023

Situé à Anderlecht, le centre prend en charge des animaux provenant de tout le pays (et parfois même au-delà des frontières), l’objectif étant de les soigner et de les rééduquer avant de les relâcher dans la nature.

86% des habitants sont des oiseaux. -GF




Par Belga

Publié le 12/03/2024 à 11h14

Pour la première fois depuis des années, le nombre de traitements a sensiblement diminué au centre de protection de la faune sauvage, a indiqué mardi la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO). Justement, 3 084 animaux ont été accueillis en 2023 contre 3 459 en 2022, ce qui équivaut à une baisse de 10 %.

« Cette baisse s’explique notamment par la baisse d’activité du centre en février, suite à un changement dans l’équipe soignante. Même si nous sommes restés ouverts, le centre a fonctionné au ralenti», explique Justine Dubucq, responsable du centre de protection de la faune sauvage de Bruxelles. » Et cette léthargie a eu des répercussions jusqu’en mai.

“On observe également une différence significative au mois d’août qui pourrait s’expliquer par le fait que la canicule a été beaucoup moins prononcée en 2023 qu’en 2022”, poursuit-elle.

Types de résidents

Au total, 132 espèces différentes ont été collectées dans ce « sanctuaire ». En tête du classement, on retrouve les oiseaux : 2 665 oiseaux, ce qui constitue 86% des pensionnaires. Les mammifères ont légèrement augmenté avec 369 individus (12%), tandis que les reptiles (41) et les amphibiens (3) sont restés plutôt rares.

Les principales causes des arrivées d’animaux sont les juvéniles, la prédation et les activités humaines (ex : hérissons blessés par une tondeuse automatique). En 2023, le nombre d’infections a également augmenté en raison de la grippe aviaire chez les oiseaux marins et aquatiques mais aussi de l’épidémie de variole chez les pigeons ramiers.

Afin de poursuivre ses activités et d’améliorer encore ses services, le centre plaide depuis de nombreuses années pour la construction d’un nouvel hôpital de la faune à Bruxelles. Une perspective s’ouvre enfin. « En décembre dernier, le gouvernement bruxellois a donné son accord à l’achat d’un terrain dans la commune d’Ixelles. Le marché des concessions sera bientôt lancé, nous y répondrons », ponctue allègrement l’organisation.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Macron prêt à « ouvrir le débat » sur la défense européenne, y compris les armes nucléaires
NEXT TÉMOIGNAGE. Yvonne, 87 ans, était l’une des rares femmes à diriger une ferme