la suspecte Dahbia B. est apte à subir son procès, conclut une contre-expertise psychiatrique

la suspecte Dahbia B. est apte à subir son procès, conclut une contre-expertise psychiatrique
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Plus d’un an après les événements, la famille de la petite Lola a peut-être droit à des réponses. Le corps de la jeune fille de 12 ans a été retrouvé dans une malle le 14 octobre 2022, dans le 19e arrondissement de Paris. À ce moment-là, ses parents, inquiets, ont alerté la police et lorsque son père et le gardien de l’immeuble ont visionné les vidéos de surveillance de la résidence, ils ont réalisé que Lola était rentrée chez elle. Son corps a finalement été retrouvé dans une malle au pied de l’immeuble. Très vite, une femme de nationalité algérienne, en situation irrégulière sur le sol français, a reconnu les faits.

Dahbia B. conteste alors les faits et est mise en examen par un juge d’instruction parisien pour “meurtre” Et « viol aggravé ». Mais des sources avaient fait état de possibles troubles psychologiques laissant penser à ses actes. Selon les informations de BFMTV, une seconde expertise psychiatrique réalisée par la justice a établi en janvier qu’elle n’était pas « atteint, au moment des faits, d’un trouble psychologique ayant aboli ou altéré son discernement et la maîtrise de ses actes ». Trois experts ont rencontré la suspecte en prison et ont été convaincus qu’elle ne souffrait pas de ces troubles.

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« Danger criminologique élevé »

Cette deuxième opinion est très importante, car elle ouvre la voie à un procès. Les experts concluent également qu’il est « accessible à des sanctions pénales et pouvant répondre de ses actes devant un tribunal ». Mais cela n’explique pas son geste macabre. « Elle reconnaît les faits allégués, mais montre des difficultés à identifier les motivations », détaillent les experts dans leur rapport, dont BFMTV a eu connaissance. Elle ne sait pas pourquoi, par exemple, elle « écrit « zéro » et « un » sur ses pieds [ceux de Lola] avec vernis rouge ». «J’ai laissé une goutte de sang. J’ai réalisé que j’avais tué quelqu’un. […] Je n’avais aucun but en faisant ça… Avec le recul, j’ai compris que ça m’avait fait du bien”leur a-t-elle notamment confié.

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Les experts pointent enfin du doigt son addiction au cannabis. Mais encore une fois, rien n’explique son action : « Nous n’avons trouvé aucun élément permettant de démontrer que l’intéressé aurait pu souffrir d’un trouble psychiatrique aigu révélé par la consommation de cannabis au moment des faits. » C’est bien sa personnalité décrite comme « pathologique grave » ce qui est en cause. Il serait traversé par « risque criminologique élevé ». Si un procès a lieu aux assises, sa famille aura peut-être des réponses. Pas son père, qui a subitement disparu en février dernier.

 
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