« On sait ce qui s’est passé »… selon un ancien gendarme, l’identité du tueur est connue

De nouvelles révélations dans l’affaire Grégory ? Alors que Jacques Pradel et François Daoust ont publié le 28 février Police technique et scientifique : le choc du futurun ouvrage sur les avancées scientifiques et technologiques dans le domaine des enquêtes policières, dont l’un des auteurs s’est exprimé dans les colonnes de la dernière Ciné-Télé-Revue à paraître le 14 mars, François Daoust revient notamment sur l’affaire de la mort du petit Grégory Villemin.

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Selon lui, les enquêteurs connaissent l’identité du meurtrier du petit garçon. Cependant, ils n’ont pas pu l’inculper en raison d’une « erreur de procédure », rapporte Gala. « Officieusement, nous savons ce qui s’est passé. Officiellement, on ne peut pas le dire, assure François Daoust. Nous ne pouvons pas le signaler, sous peine d’être poursuivi pour diffamation. Mais il y avait tout.

“Il y a eu des analyses”

L’ancien directeur de l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale révèle un témoignage anonyme qui a permis aux enquêteurs d’élucider le mystère. “La vérité c’est qu’il y a eu des analyses, des interrogatoires qui étaient bons et qui nous ont donné la réponse”, a expliqué François Daoust. “Mais comme cela a été annulé pour erreur de procédure, on ne peut plus travailler sur ces scellés et on ne peut plus réinterroger dans les mêmes conditions l’un des protagonistes qui avait fourni tous les éléments et la temporalité”, estime-t-il. .

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Grégory Villemin, 4 ans, a été enlevé au domicile familial et retrouvé mort, pieds et poings liés, à Vologne, le 16 octobre 1984. Le crime, revendiqué par un corbeau, reste entier 40 ans plus tard.