Léon Marchand, porte-drapeau de la France ? Le nageur toulousain coche toutes les cases

Léon Marchand, porte-drapeau de la France ? Le nageur toulousain coche toutes les cases
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Parmi les deux athlètes français qui porteront le drapeau tricolore lors de la cérémonie d’ouverture des prochains Jeux olympiques, pourrait figurer Léon Marchand.

Marchand, Marchand, quel sang impur… Et si le Haut-Garonnais était le porte-drapeau idéal des prochains Jeux Olympiques ? Mercredi 13 mars, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) ont annoncé les conditions à remplir pour pouvoir postuler comme porte-drapeau de la délégation française.

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Parmi ceux-ci, il faut « avoir été olympien au moins une fois ». Le Toulousain rentre parfaitement dans la case puisqu’il a participé à la dernière édition, à Tokyo. Alors âgé de 19 ans, il participe à la finale du 400 mètres 4 nages, où il se classe sixième.

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En plus d’avoir déjà été olympien, les futurs porte-drapeaux doivent également n’avoir jamais occupé ce rôle auparavant. Là aussi, le natif de la ville Rose entre dans la loge. Et en plus de lui permettre de croire en ses chances, ces critères font que tout un tas de grands noms ne peuvent pas être candidats. Antoine Dupont, Kylian Mbappé (même si sa participation n’est pas encore certaine) sont déjà certains de ne pas pouvoir jouer ce rôle puisqu’ils n’ont jamais participé aux JO.

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Ayant déjà dirigé l’armada tricolore, le judoka Teddy Riner (Rio ; 2016) a également vu décoller son envie de soutenir la France, tout comme son homologue féminine Clarisse Agbégnénou (Tokyo ; 2021) qui a elle aussi manifesté sa colère sur ses réseaux sociaux.

Par ailleurs, David Lappartient, leader du mouvement olympique français, a précisé que « les porte-drapeaux doivent incarner les valeurs olympiques pour ne pas démarrer par une polémique ». On voit donc mal comment Nikola Karabatic et son frère Luka, impliqués dans une affaire de paris sportifs, pourraient se voir attribuer ce statut.

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Les places se libèrent donc et le cercle des athlètes cochant toutes les cases se rétrécit. Mais certains profils comme celui de Mélina Robert-Michon (athlétisme), Nicolas Batum (basket) ou Wendie Renard (football) semblent aussi coller. Le principal concurrent du Toulousain est en réalité un autre nageur, au palmarès très réussi : Florent Manaudou. Ce dernier a d’ailleurs déclaré “J’espère que ce sera moi” au journal L’Equipe ce dimanche 17 mars. Et la nomination de l’un empêcherait celle de l’autre puisque les deux porte-drapeaux ne peuvent pas provenir de la même fédération.

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Léon Marchand a cependant quelques atouts à souligner. Tout d’abord, il incarne la jeunesse française. A 21 ans (22 mai prochain), il est à la fois le présent et l’avenir du sport olympique français. Avec ses talents précoces, la France porte en lui un espoir qu’il faut continuer à chérir car son potentiel peut le mener vers les plus grands exploits.

En battant le record du monde du 400 mètres quatre nages, qui appartenait jusqu’alors à la légende Michael Phelps, le nageur français est entré dans le bassin du grand, du très grand. On peut même dire qu’il marche sur l’eau puisque l’été dernier au Japon il a remporté ses troisième, quatrième et cinquième médailles d’or aux Championnats du monde. Spécialiste de plusieurs disciplines (quatre nages, brasse, papillon), il pourrait bien être le plus grand pourvoyeur de médailles françaises aux JO de Paris.

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Enfin, il est important de rappeler que Léon Marchand peut compter sur le passé olympique de sa famille pour être le porte-drapeau idéal. Si son père Xavier a été finaliste olympique en 1996 et 2000, son oncle Christophe (1988 ; 1992) et sa mère Céline (1992) ont également participé à la compétition. De quoi donner une identité au public français qui suit avec passion chaque édition des Jeux Olympiques.

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Le nom des porte-drapeaux sera officiellement dévoilé vers la mi-juillet. En attendant, le nageur formé aux Dauphins du TOEC continue de se préparer. Fin mars, il participera à des finales universitaires aux USA avant de rentrer en France. En juin, il se concentrera sur les championnats de France, qui auront lieu à Chartres.

 
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