Les critères choisis pour devenir porte-drapeau lors des Jeux Olympiques de Paris font au moins une personne heureuse. Avant de disputer le Giant Open les 23 et 24 mars, Florent Manaudou a accordé une interview au journal l’Equipe où il a réitéré sa volonté de porter le drapeau français lors de la cérémonie d’ouverture : « Evidemment je le veux, j’étais déjà candidat en 2021. , je le suis encore cette année. Nous sommes plusieurs en lice. Je suis dans les critères, c’est bien.
Le nageur français, champion olympique à Londres en 2012, s’est également dit satisfait des critères de sélection du porte-drapeau : « Pour moi, les valeurs de l’JO et être porte-drapeau, c’est avoir déjà fait les JO et avoir bien performé aux Jeux. Il y a de la place pour tout le monde, je suis content que ce soit un olympien qui le fasse à Paris et j’espère que ce sera moi. Si les athlètes pensent que je serais un bon porte-drapeau et qu’ils m’apprécient, ce sera bien. S’ils pensent que ce sera un autre, ce sera un autre. C’est le jeu. “
En effet, les critères pour Paris 2024 ont changé : pour la première fois, la femme et l’homme choisis seront élus par les athlètes de la délégation française. Ils doivent aussi « incarner l’éthique et les valeurs olympiques » comme l’explique le président du CNOSF, David Lappartient, qui met de côté les athlètes déjà suspendus pour dopage ou pour des affaires judiciaires comme Nikola Karabatic.
Pour être éligible, l’heureux gagnant doit avoir déjà participé aux Jeux Olympiques, ce qui exclut Kylian Mbappé, dont la présence est très incertaine, ou encore Antoine Dupont. Ceux qui ont déjà été porte-drapeaux comme Teddy Riner ne peuvent pas se présenter à nouveau. Un choix fustigé par Clarisse Agbégnénou, qui a eu cet honneur en 2021, sur son compte X : ” Il y a les Français et les personnalités qui expriment une certaine volonté et de l’autre côté on travaille en coulisses pour imposer des conditions discriminatoires pour désigner les porte-drapeaux.» Les athlètes choisis seront connus mi-juillet.
