Par MON
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Le procureur de la République de Dijon a indiqué ce dimanche 17 mars que la garde à vue de l’adolescent qui avait débuté vendredi avait été levée.
Ce dimanche 17 mars, en garde à vue, le mineur accusé d’avoir menacé vendredi le proviseur du collège Herriot de Chenôve, dans la banlieue de Dijon, avec un couteau, n’a pas contesté les faits, mais a donné deux versions très différentes. concernant ses motivations. « Il a d’abord expliqué qu’il voulait se venger de sa prof d’anglais en la poignardant, puis, changeant d’avis, en la prenant en otage dans sa classe. Il a ensuite expliqué avoir évoqué les attentats de 2015 dans sa lettre dans le seul but de crédibiliser son projet.rapporte le procureur dans un communiqué.
L’adolescent a été présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen, a précisé le parquet de Dijon.
Ouverture de l’information judiciaire obligatoire
Puis, à la fin de la garde à vue, l’étudiant s’est enfin expliqué « avoir été recruté par des connaissances qui avaient entendu parler de ses difficultés avec son professeur, pour la tuer au sein du collège » ainsi que trois membres de l’équipe pédagogique.
Cependant, cette version finale n’est pas « corroboré par aucun élément objectif » recueillis au cours des investigations et le parquet antiterroriste ainsi que le parquet de Dijon lui accordent, pour l’instant, “un crédit très relatif”c’est notamment écrit dans le communiqué.
L’ouverture d’une information judiciaire était nécessaire pour « tentative de meurtre sur un enseignant », « violences intentionnelles avec circonstances aggravantes », « menaces de crime ou de délit contre les membres du personnel travaillant dans les établissements scolaires », “intrusion dans un établissement scolaire avec arme”. Le placement en détention provisoire du mineur a également été demandé par le parquet de Dijon.
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