“Pas le droit de nous mettre à l’écart”, Clarisse Agbégnénou explique sa colère face au choix des porte-drapeaux

“Pas le droit de nous mettre à l’écart”, Clarisse Agbégnénou explique sa colère face au choix des porte-drapeaux
Descriptive text here

Clarisse Agbégnénou n’a pas pour habitude de se cacher lorsqu’elle veut exprimer son opinion, et encore moins lorsqu’il s’agit de la défendre. Le judokate, champion olympique à Tokyo et porte-drapeau à cette occasion, avait créé une forme d’incompréhension en s’insurgeant contre les critères du CNOSF pour revendiquer le rôle de porte-drapeau de la délégation française cet été.

Interpellée par un certain nombre d’internautes qui l’accusaient d’une forme d’égoïsme, la Française a précisé sa pensée sur les réseaux sociaux : “Bien sûr, j’entends dire que d’autres doivent aussi être des porte-drapeaux, s’ils veulent vivre ce moment magique !” J’avais envie de me représenter parce que ce n’était pas facile aux JO de Tokyo, on a fait une cérémonie d’ouverture masquée, sans public, donc ça reste quelque chose que j’ai fait sans enthousiasme. J’ai un petit goût d’inachevé. C’est pourquoi, pour moi, cela ne nous donne pas le droit de déroger en créant de nouvelles règles. Vous savez, pouvoir prétendre être porte-drapeau, c’est déjà assez complexe ! Aussi complexe qu’un concours Miss France.

Pour pouvoir comparaître, il faudra avoir déjà participé aux Jeux olympiques, a précisé le CNOSF, un critère excluant par exemple Kylian Mbappé (football), Victor Wembanyama (basketball) ou encore Antoine Dupont (rugby 7), qui n’ont pas participé. jamais participé à des Jeux olympiques auparavant.

Il faudra aussi “incarner l’éthique et les valeurs olympiques”, selon son président David Lappartient, excluant ainsi les athlètes qui ont été condamnés pour des affaires de dopage par exemple.

D’anciens porte-étendards, comme les judokas Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou, sont également exclus de la liste des candidats. “Nous considérons qu’il y a une telle richesse dans le sport français (…) qu’il est normal qu’on puisse avoir de nouveaux athlètes”, a fait valoir le président du CNOSF.

« C’est formidable d’avoir été porte-drapeau, c’est une opportunité incroyable dans une vie. La densité du sport français, avec 560 athlètes qualifiés, est telle qu’il existe de nombreux porte-drapeaux potentiels. Nous avons voulu aussi donner d’autres possibilités”, a également déclaré le dirigeant, qui juge “pas illogique” que d’autres athlètes puissent “avoir cette ambition” d’être porte-drapeau.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Nouvel accident après le drame de Koungheul, un minicar se renverse à Bignona
NEXT l’agriculture, une profession en constante recherche de renforts