Quinzième attaque de Ligue 2, les Bordelais cherchent des solutions

Quinzième attaque de Ligue 2, les Bordelais cherchent des solutions
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Précision technique

Albert Riera a tenu à le souligner : si son équipe a été opposée samedi dernier, ce n’est pas une question d’investissement. Imprécision technique, en partie. Face à la densité axiale des Normands (trois défenseurs centraux et trois milieux dans deux lignes très serrées), la solution a été trouvée à « l’extérieur ».

Le technicien regrette que son équipe n’ait pas créé davantage d’excédents via la projection de milieux de terrain et d’attaquants de soutien. Ils ont pourtant croisé 28 fois, dont… 3 ayant trouvé preneur, qui n’est pas sans rappeler les derniers matches de l’ère Guion contre Caen (1-1 ; 5 centres réussis sur 26) et Laval (0-1 ; 7 sur 30). . Depuis le début de la saison, les Girondins réalisent 22% de centres réussis.

“Il y avait de la présence, mais l’avant-centre et les 10 opposés, les relayeurs, doivent faire plus de mal à la réception”, souligne Albert Riera. C’est aussi aux centralisateurs parfois d’être plus précis.

Le manque de profondeur

Les statistiques montrent que, sous l’ère Riera, les Girondins sont troisièmes pour le nombre de passes franchissant la ligne médiane adverse (59%), deuxièmes pour le nombre de passes réalisées (53,8 par match en moyenne) et réussies dans les 30 derniers mètres (69). %), mais seulement 9ème pour briser la ligne défensive.

Question de comportement adverse : il est plus facile de jouer derrière une défense qui joue haut que contre une arrière-garde postée sur ses 25 mètres. Dans le 4-3-3 installé par l’Espagnol, avec beaucoup de monde à régler en haut du jeu, la profondeur doit d’abord être apportée par les latéraux. Au centre, c’est le rôle de l’avant-centre et de l’un des attaquants de soutien en alternance. Face à QRM, ces derniers (Davitashvili et Vétro) sont souvent venus au ballon et une seule fois en attaque placée (Pitu pour Vipotnik, 11e), les Bordelais ont trouvé de la profondeur dans l’axe.

“Nous avons raté les appels entre les défenseurs centraux et les pistons adverses : ils nous permettent d’attirer un défenseur central et de laisser Vipi (Vipotnik, l’avant-centre) en un contre un” souligne Albert Riera, privé d’Alberth Elis, qui a ce caractéristique, et Jérémy Livolant qui porte ce mouvement.

À la recherche du facteur X

Face à des contres groupés, la lumière peut aussi venir d’une prise d’initiative dans les 30 derniers mètres : une passe risquée, un dribble qui déséquilibre. Si Dilane Bakwa n’a pas toujours bien fini, la saison dernière, il a apporté une imprévisibilité constante à la défense adverse. Il n’a pas été remplacé dans le profil et les Girondins, encore meilleurs qu’en début de saison, restent à la 8ème place de L2 en nombre de dribbles tentés et à la 15ème place en pourcentage de dribbles réussis.

« La troisième zone, je les encourage à essayer. Nous n’avons pas de Messi, mais les autres non plus. En revanche, on peut essayer, répond Albert Riera. On le fait à l’entraînement, je leur donne ma confiance là-dessus. Le dernier quart de terrain, c’est le talent, c’est magique, c’est essayer des choses… »

Pièces arrêtées

Albert Riera a pris l’exemple du match de Premier League de dimanche dernier entre Liverpool et Manchester City. Le champion d’Europe a été malmené (47% de possession, 10 tirs à 19) mais s’en est sorti grâce à un but sur corner. Lorsqu’il est fermé, les coups de pied arrêtés sont évidemment une arme décisive : face à QRM, la meilleure occasion est venue d’un joli coup franc de Diaz décoché par le gardien normand. La patte de l’Asturien a fait mouche face à Valenciennes (3-1), ouvrant le score à Biumla puis marquant directement. En échec dans le secteur sous Guion lors des onze premières journées, les Bordelais sont plus efficaces dans le secteur avec Riera et son staff : ils ont marqué quatre fois sur coups de pied indirects (deux sur récupérations directes, deux sur deuxième ballon) et une fois directement (Diaz a également heurté les montants deux fois).

“Lundi, nous avons travaillé dessus pendant 50 minutes”, souligne Albert Riera. Dans le football, cela représente 30 % des buts. Depuis mon arrivée, nous sommes à 13%. Ce n’est pas suffisant. »

Besoin d’un deuxième avant-centre ?

Albert Riera en avait fait sa priorité au mercato hivernal : un deuxième attaquant central aux côtés de Zan Vipotnik, ou en alternance. Aliou Badji, « un cas particulier car je ne comptais plus sur lui et lui-même voulait partir vu le contexte », a été prêté et la situation financière du club n’a pas permis de le remplacer. L’Espagnol a introduit au poste le jeune Gambien Nfansu Njie (19 ans), toujours à l’entraînement et même arrêté à cause de douleurs cette semaine. « Si je veux jouer en 4-4-2, je ne peux pas, glisse-t-il.

 
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