L’OM se fait peur à Villarreal mais se qualifie pour les quarts de finale

L’Olympique de Marseille s’est fait peur, battu 3-1 sur la pelouse de Villarreal jeudi soir, mais, fort de sa victoire à l’aller au Vélodrome (4-0), il s’est quand même qualifié pour les quarts de finale de la Ligue Europa.

L’Olympique de Marseille a connu de nombreuses déceptions cette saison mais, jeudi 14 mars, il est passé tout près de la plus grande de toutes, évitant dans les derniers instants une improbable « remontada » sur la pelouse de Villarreal, vainqueur 3-1 après le 4-1. 0 à l’aller, qui qualifiait l’OM pour les quarts de finale de la Ligue Europa.

La délivrance est arrivée à la fin du temps additionnel, lorsque l’international français Jonathan Clauss a conclu une superbe œuvre de Pierre-Emerick Aubameyang (3-1, 90+4). A Marseille, de l’autre côté de la Méditerranée, c’est toute une ville qui a dû souffler très fort. Pour soulager, bien sûr, mais aussi pour soulager la peur et la colère.

Le Stade de la Céramique, de son côté, s’est levé et a applaudi ses joueurs, infiniment meilleurs qu’à l’aller et frôlant tout près l’exploit impossible, celui d’un « retour », qui n’est arrivé qu’une seule fois dans l’histoire de Football européen après un match aller 4-0.

C’est le PSG qui a subi un affront inoubliable, face à Barcelone, et ce souvenir de 2017 reste à Marseille le moyen le plus sûr de se moquer durablement du club de la capitale.

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Le Marseillais Pierre-Emerick Aubameyang (d) face au défenseur de Villarreal Yerson Mosquera, le 14 mars 2024 à Villarreal © José Jordan / AFP

L’OM s’en sort donc de peu, même si au début, on aurait pu penser que les Espagnols eux-mêmes n’y croyaient pas vraiment. Le stade était à moitié vide, le gardien Pepe Reina s’était retiré à la dernière minute, les conditions ne semblaient pas réunies.

Capot remarquable

Mais l’OM a très vite donné quelques raisons d’espérer aux Jaunes. Jean-Louis Gasset avait choisi un turnover raisonnable, avec Aubameyang et Amine Harit sur le banc, ainsi qu’une défense renforcée, à cinq éléments.

Mais ses joueurs semblaient prendre le problème à l’envers avec une première période loin des standards d’engagement exigés et promis, ainsi qu’une multitude de mauvais choix dans les rares occasions où ils avaient le ballon au pied en bonne position. .

Les hommes de Marcelino s’installent progressivement dans le camp adverse et se montrent dangereux à plusieurs reprises : deux fois pour Alexander Sorloth (9e et 17e) et une fois avec l’ancien Parisien Gonçalo Guedes (14e).

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Le Français de Villarreal Etienne Capoue marque contre l’OM, ​​le 14 mars 2024 à Villarreal © José Jordan / AFP

Mais c’est finalement un Français, Etienne Capoue, brillant tout au long du match, qui a été le premier à trouver l’ouverture, de la tête, après une très belle action collective des Espagnols (1-0, 32e).

Sans encore s’affoler, les Marseillais étaient ensuite logiquement punis pour leur passivité et Capoue n’était pas loin du doublé juste après (36e).

À la pause, Harit et Aubameyang sont venus constituer une menace plus convaincante et le duo est immédiatement entré en action. Mais sur un service du Marocain, Aubameyang a raté l’occasion à la 48e minute ce qui aurait sans doute pu mettre définitivement fin au suspense.

Première défaite de l’ère Gasset

Au lieu de cela, Villarreal attaquait à nouveau et Sorloth doublait la mise à la 55e minute après une autre action élégante de Guedes et un contrôle sans fin de sa position auprès du VAR.

A ce moment-là, la peur était bien installée dans le camp marseillais. Leonardo Balerdi a peut-être mis ses doigts sur ses tempes pour inciter ses coéquipiers à garder la tête froide, mais chaque ballon était alors pénible, dans une ambiance d’arène endiablée.

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L’entraîneur de l’OM Jean-Louis Gasset lors du match à Villarreal, le 14 mars 2024 © JOSÉ JORDAN / AFP

D’un arrêt réflexe, Pau Lopez a évité le 3-0 sur une tête de Gerard Moreno (72e) mais il n’a rien pu faire sur celle de Yerson Mosquera, qui a rendu l’inimaginable très plausible à la 85e minute (3-0).

Aubameyang et Clauss ont fini par sauver l’OM, ​​mais ce revers en Espagne, le premier subi par Gasset après cinq victoires en cinq matches, pourrait laisser quelques traces. Il révèle que la fragilité de l’OM n’a pas disparu d’un coup en un mois et Rennes, dimanche en L1, a pu s’en souvenir.

Mais en attendant, Marseille peut assister vendredi au tirage au sort des quarts de finale de la Ligue Europa. Son rêve européen a survécu, mais de justesse.

Avec l’AFP

 
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