avant un trio, il a tabassé un client handicapé

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Par Antoine Sauvetre
Publié le

14 mars 24 à 14h51

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De l’aveu même de l’avocat de l’un des prévenus, il s’agit de faits « particulièrement odieux » et « tout à fait détestables » que le tribunal d’Alençon devait juger jeudi 14 mars 2024.

Son client, ainsi que sa compagne de l’époque, s’en étaient en effet violemment pris à un homme souffrant de invaliditéalors qu’ils avaient rendez-vous avec lui pour “un plan à trois”, le 16 novembre 2023.

Il tabasse celle pour qui il s’est prostitué

Le prévenu, âgé de 20 ans au moment des faits, et la victime se connaissaient déjà.

Le second avait, « à plusieurs reprises », fait appel au premier pour sexe payant. Mais cette fois, la compagne du jeune homme s’est invitée à la rencontre pour « participer ».

En réalité, une fois sur place, la jeune femme, absente de l’audience, aurait complètement changé d’avis en demandant à son compagnon “d’arrêter tout ça”. Comprendre : arrêter le la prostitution.

Coups de poing et de marteau

Pour des raisons inexpliquées, la discussion entre le couple s’est alors transformée en une ” explosion de violence» contre la victime.

Cette dernière, qui a courageusement pris la parole pour témoigner de sa totale incompréhensiona été soudainement attaqué par le couple.

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Celui qui offrait habituellement son corps mutilait littéralement le visage de son « client », tandis que sa compagne le « tenait » pour « lui faciliter la tâche ».

De la coups de poingque son auteur avoue « ne pas avoir compté », mais aussi des coups de marteau car les deux agresseurs sont arrivés armés dans l’appartement.

“Un piège”

LE plaie ouverte sur le visage de la victime, « défigurée », sont impressionnants. Son traumatisme morale évidente.

Son avocat parle des « nuits de cauchemars » qui a suivi l’attaque, le « peur» de croiser la route de ses agresseurs, mais aussi, « de rentrer tout simplement chez lui », où il a subi « une embuscade, un piège ».

A la barre, le jeune prévenu a reconnu les faits, écartant « enfin », selon son avocat, une première version truffée de « mensonges » qui faisait apparaître la victime comme l’agresseur.

Pour répondre aux questions de la victime, il a reconnu que cela agression gratuitene lui « avait rien donné » et qu’il n’avait « jamais fait cela à d’autres personnes » rencontrées lors de ses relations sexuelles rémunérées.

Je n’aurais pas fait ça s’il n’y avait pas eu de problèmes avec mon partenaire auparavant. C’est arrivé au mauvais moment, car dans le passé, je n’avais jamais été brusque ou brutal avec lui.

Le président de l’audience a tout de même fait état de messages « parfaitement irrespectueux » envoyé régulièrement à la victime.

« Plan maléfique »

Le comportement du prévenu devant le juge a cependant été salué par l’avocat de la partie civile. « C’est très satisfaisant de voir et d’entendre qu’il supposeren fin de compte, ses responsabilités », a-t-elle commenté, avant de revenir sur ses actions « choquantes ».

L’avocat de la défense a salué “une audience salvatrice” pour la victime “afin de se reconstruire”, mais aussi pour son client “afin de se remettre sur pied”.

Lorsque j’ai rencontré mon client pour la première fois, j’avais l’impression d’avoir affaire à quelqu’un de complètement perdu. C’était un individu en déclin, en perte, qui avait touché le fond et avait besoin d’être confronté à la réalité.

Me Guillot, avocat du prévenu

Signalant le « relation destructrice» auprès du coauteur des faits, l’avocat a réclamé une peine similaire contre les deux prévenus, compte tenu de la « responsabilité » de ces derniers, qui serait en fait « à l’origine de cette affaire ».plan diabolique», pour reprendre les mots du parquet.

« Une affaire qui donne des frissons »

Le ministère public a en effet insisté sur le «cruauté faits», dans « une affaire qui fait froid dans le dos », pour exiger 8 et 6 mois de prison avec sursis contre les deux auteurs.

Le tribunal a finalement condamné les deux accusés à la même peine :six mois de prisonassorti d’un sursis probatoire pour une durée de 18 mois, avec interdiction de contact entre toutes les personnes concernées par cette affaire et obligation de verser solidairement plus de 2 000 € à la victime pour l’ensemble de sesnuire.

Le jeune homme devra également poursuivre les démarches dese souciercommis avant l’audience.

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