France Travail visé par une cyberattaque, 43 millions de personnes « potentiellement » touchées

France Travail visé par une cyberattaque, 43 millions de personnes « potentiellement » touchées
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43 millions de personnes ont “potentiellement” ont été touchés par une cyberattaque qui a visé France Travail, a rapporté l’établissement mercredi 13 mars dans un communiqué.

« Les données personnelles des demandeurs d’emploi ont été extraites et sont donc susceptibles d’être divulguées et exploitées illégalement »indique France Travail, qui complète par Ouest de la France que les demandes suspectes ont été détectées la semaine dernière. Au fur et à mesure des investigations, Pôle Emploi “J’ai constaté que ces demandes avaient commencé le 6 février”.

Lire aussi : Quels sites sont concernés par la cyberattaque visant l’État ?

« Les données pourraient être publiées ou revendues ultérieurement pour un impact maximum »

Les données exposées sont : nom et prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, identifiant France Travail, adresses email et postales et numéros de téléphone. Selon le communiqué, les mots de passe et les coordonnées bancaires ne sont pas concernés.

Selon les spécialistes de la surveillance de la cybercriminalité, pour l’instant, les données ne sont pas diffusées sur le darkweb. Cela signifie que les pirates n’ont pas encore monétisé leur extraction de données. « Les données pourraient être publiées ou revendues ultérieurement pour un impact maximum »souligne Clément Domingo, un hacker éthique.

Une enquête préliminaire ouverte

« La base de données qui aurait été illicitement extraite contient les données personnelles d’identification des personnes actuellement inscrites, des personnes précédemment inscrites au cours des 20 dernières années ainsi que des personnes non inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi mais disposant d’un espace candidat sur francetravail.fr »précise l’opérateur public (anciennement Pôle emploi).

France Travail recommande d’être extrêmement vigilant quant aux risques de phishing (emails ou appels frauduleux) ou de tentative d’usurpation d’identité. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, qui a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire de Paris.

 
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