après avoir été expulsés de l’église Sainte-Germaine, des jeunes migrants ont trouvé refuge pendant une semaine à l’école de La Prairie

après avoir été expulsés de l’église Sainte-Germaine, des jeunes migrants ont trouvé refuge pendant une semaine à l’école de La Prairie
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l’essentiel
Après avoir été déposés, lundi dernier, à l’église Sainte-Germaine, dans le quartier Saint-Agne de Toulouse, plus d’une centaine de jeunes ressortissants ouest-africains, qui se déclarent mineurs mais sont considérés comme des « hommes isolés en situation irrégulière » par la préfecture. , a trouvé refuge pour une semaine à l’école-collège privée La Prairie à Toulouse.

C’est un jeu du chat et de la souris entre la centaine de jeunes ressortissants ouest-africains, qui se prétendent mineurs mais sont considérés comme des « hommes isolés en situation irrégulière » par la préfecture de la Haute-Garonne, et la mairie et les services de l’Etat de Toulouse. Après leur expulsion du gymnase Saint-Sernin vendredi dernier, suite à leur évacuation de l’université Paul Sabatier, une semaine plus tôt, ils ont trouvé refuge pour le week-end à l’église Sainte-Germaine, dans le quartier Saint-Sernin. Agnès.

L’invitation de l’archevêque de Toulouse

A l’invitation de Mgr Guy de Kérimel, l’archevêque de Toulouse, qui ne regrette pas son geste de solidarité. “Ils ont soigneusement rangé leurs affaires et ont même pris soin de la nef en la balayant”, raconte-t-il. Mais sans réelle solution, les jeunes migrants ont finalement été accueillis, lundi 4 mars, à l’école-collège La Prairie, dans le quartier Jules-Julien. L’établissement laïc privé sous contrat a mis à disposition son gymnase pour qu’ils puissent passer la nuit au chaud. Ils doivent partir tôt le matin pour ne pas perturber les cours.

“On ne pouvait pas les laisser dans cette situation”

Dans l’établissement, les jeunes migrants ne risquent pas de faire l’objet d’expulsions exigées par les pouvoirs publics. Parmi eux, deux fréquentent l’école de La Prairie. D’autres sont dans d’autres collèges toulousains.

Pour Denis Rouger, le directeur du collège, « les enseignants et les éducateurs ne peuvent ignorer leur situation. Nous sommes en contact avec eux depuis leur passage à l’Université Paul Sabatier. Nous ne pouvions pas les laisser sans hébergement d’urgence « Il y a une vraie solidarité au sein du personnel, même si je suis conscient des changements que cela implique pour le fonctionnement de l’établissement. Ils n’y restent qu’une semaine, le temps de trouver un endroit pérenne et plus adapté. »

#Belgique

 
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