Le régime algérien retombe dans ses accès de folie réguliers, et prouve ouvertement que les reproches qui lui sont adressés par tous les Etats de son voisinage, avec lesquels ses relations traversent une crise profonde, sont parfaitement légitimes.
Réagissant à la visite officielle actuellement effectuée au Maroc par le Premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, le porte-parole médiatique de la junte algérienne s’en est violemment pris aux autorités nigériennes qui, selon lui, suivent l’exemple du gouvernement malien qui a récemment rompu les liens avec Alger.
Dans un article publié dans les colonnes du quotidien El-Khabar et intitulé « Le Niger va-t-il sombrer dans le chaos ? », le régime algérien, complètement abasourdi par la nouvelle dynamique imprimée dans les relations maroco-nigériennes, menace les autorités de Niamey de faire sombrer leur pays dans «une spirale de violence, d’instabilité et de pauvreté», comme le Mali, à qui la junte algérienne a déjà promis un «guerre civile meurtrière sans fin« .
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“Le Niger est confronté à une aventure risquée qui pourrait le plonger, lui et le peuple nigérien, dans une spirale de violence et d’instabilité, si ses dirigeants choisissent de suivre le coup d’État aventureux du colonel Assimi Goïta au Mali et les fausses approches du Makhzen.», écrit le média algérien.
Force est donc de constater que c’est l’enthousiasme des pays du Sahel pour l’initiative du Roi Mohammed VI, qu’ils ont accueilli favorablement, car elle vise à leur donner accès à l’Atlantique en vue d’accélérer leur développement tous azimuts, qui a provoqué l’hystérie actuelle du régime d’Alger, d’autant que ce dernier a toujours travaillé en sens inverse en jouant de la déstabilisation de ses voisins sahéliens et en leur faisant promettre une stabilité et une aide économique jamais accordées.
Où en sommes-nous en effet du vieux projet transsaharien Alger-Lagos, dont pas un seul kilomètre n’a franchi les frontières algériennes, de l’enveloppe d’un milliard de dollars prétendument allouée à l’Afrique en général et au Sahel en particulier, et de dont pas un seul dollar n’a été débloqué, de la route Tindouf-Zouerate (Mauritanie)… ? Autant de fausses promesses algériennes qui n’ont jamais vu le jour et ne verront jamais le jour. Car aujourd’hui, le constat est sans appel : l’Algérie a complètement perdu le nord sur ses frontières sud.
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L’annulation par les autorités maliennes de l’accord dit d’Alger de 2015, par lequel le régime algérien renforçait sa diplomatie et lui permettait de s’ingérer dans les affaires intérieures du Mali, sonnait le glas de toute influence algérienne au Sahel, voire au-delà.
Ceci explique cette hystérie du régime algérien envers le Mali, le Niger et le Maroc, au point de donner l’impression que deux wilayas algériennes ont fait sécession pour rejoindre un autre État. Ce qui révèle bien que le régime algérien a toujours considéré que les États du Sahel ne sont rien d’autre que ses protectorats et non des pays souverains, égaux et indépendants.
Comment alors les relations des pays du Sahel avec le Royaume du Maroc créent-elles toute cette agitation en Algérie, qui ne veut du bien ni à l’un ni à l’autre, et qui reste mue par son complexe profond d’impossibilité d’accès à l’Atlantique ?
Contre-productif et vain, cet acharnement inhabituellement violent d’un média officiel algérien contre les autorités nigériennes et maliennes est le prélude à une nouvelle dégradation encore plus profonde de la crise qui sévit entre Alger et les pays du Sahel et qui semble avoir atteint un point de non-retour. retour.
