Le royaume marocain s’est engagé dans une politique sociale et de réformes afin d’augmenter le niveau de vie de sa population et de se rapprocher des puissances occidentales. La nouvelle législation couvre quatre domaines : extension de l’assurance maladie obligatoire (AMO) à 22 millions de bénéficiaires supplémentaires fin 2022, élargissement des allocations familiales au profit de sept millions d’enfants en âge scolaire d’ici 2024, augmentation de l’assiette des affiliés aux régimes de retraite, au profit de cinq millions de travailleurs d’ici 2025, et la généralisation de l’indemnisation pour perte d’emploi (IPE) d’ici 2025. La réforme vise également à convaincre les Marocains de rester et de vivre dans leur pays et de lutter contre leur départ massif sous le ciel européen. Pour mettre en œuvre sa réforme, le royaume chérif a pu compter sur une aide substantielle d’un demi-milliard d’euros de la part de l’Union européenne. Les autorités du pays s’emploient à positionner le Maroc comme le bon élève du continent africain auprès des institutions internationales grâce à la maîtrise de l’inflation et du chômage. La nouvelle politique des autorités marocaines pourrait également profiter à la France.
La fin de l’année 2023 marque un tournant majeur dans la politique sociale marocaine avec le déploiement progressif de la loi-cadre du 5 avril 2021 relative à la protection sociale. Cette loi fixe les quatre grands axes de réforme sociale : l’extension de l’assurance maladie obligatoire (AMO) à 22 millions de bénéficiaires supplémentaires fin 2022, l’extension des allocations familiales au profit de sept millions d’enfants en âge scolaire d’ici 2024, l’élargissement de la base des affiliés aux régimes de retraite, au bénéfice de cinq millions de travailleurs d’ici 2025, et la généralisation de l’indemnisation pour perte d’emploi (IPE) d’ici 2025.
Ce rapprochement du Maroc avec le monde occidental est un message fort envoyé sur la scène internationale, car il illustre la volonté de Rabat de ne pas céder aux sirènes islamistes.
Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a pu compter sur une enveloppe de 500 millions d’euros de l’Union européenne. Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le chef du gouvernement marocain a rencontré le président du Conseil européen, Charles Michel, qui a déclaré à cette occasion : « La relation bilatérale UE-Maroc est solide et bénéfique pour nos citoyens. Notre coopération dans tous les domaines et notre partenariat sont une priorité pour l’UE « . Et de fait, les échanges commerciaux entre l’Union européenne et le Maroc représentaient en 2022 63 milliards d’euros, soit 58,8% du total des transactions marocaines.
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