les confessions de Justine Jotham

les confessions de Justine Jotham
les confessions de Justine Jotham

Dans la nuit de dimanche à lundi, Justine Jotham a appelé la police pour les alerter que des cambrioleurs étaient entrés chez elle… qu’elle a pu s’enfuir avec son enfant mais que son mari est resté sur place. A leur arrivée, les policiers découvrent Patrice Charlemagne, victime de plusieurs coups de couteau. Malgré l’intervention rapide des secours, il a succombé à ses blessures.

Près de la maison du couple, les enquêteurs ont retrouvé des couteaux ensanglantés, des gants, une lampe de poche et un ordinateur portable… La piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné semble se confirmer mais certains éléments intriguent et ne cadrent pas avec la version donnée par Justine Jotham. Cela n’explique pas non plus une entaille à la main gauche.

Garde à vue prolongée

Placée en garde à vue mercredi, elle a fini par avouer hier soir avoir tué son mari. Les circonstances du drame, le mobile, ne sont pas encore connus et la garde à vue de Justine Jotham, qui reste présumée innocente, a été prolongée ce jeudi.

A 37 ans, ce Dunkerquois aux origines guadeloupéennes était bien connu dans la région. Conférencière, conseillère municipale depuis 2020, romancière, elle s’implique beaucoup dans la vie locale.

Plusieurs voyages en Guadeloupe pour rencontrer des étudiants

Auteure de plusieurs livres jeunesse, Justine Jotham a effectué plusieurs voyages en Guadeloupe, qu’elle a découverte en 2019, pour faire découvrir son travail aux écoliers. C’est également dans l’archipel, lors d’une résidence en janvier 2020, qu’elle a achevé l’écriture d’un de ses derniers livres « Lewis, Chaéléon Métis », un roman qui parle notamment de la quête des origines.

 
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