Non, les F-35A n’ont pas peur des tempêtes pour défendre la Suisse

Il y a une dizaine de jours, plusieurs articles étaient consacrés au F-35A, qui ne pouvait voler que par beau temps. Selon les informations du «Tages-Anzeiger», l’avion acheté par la Suisse ne devrait pas s’approcher à moins de 40 kilomètres d’un orage, au risque d’être frappé par la foudre et de prendre feu. En 2020, un problème de ce type a été observé aux États-Unis. Le constructeur, Lockheed Martin, avait indiqué que pour des raisons de sécurité, les conditions de vol du F-35A avaient ainsi été restreintes.

Un engagement par tous les temps

De quoi faire réagir le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS). Lors de l’heure des questions lundi, il s’est inquiété de cette mauvaise réputation donnée au nouvel avion. Il a interrogé la cheffe du Département de la Défense, de la Population et des Sports (DDPS), Viola Amherd. Elle a pu le rassurer sur le bon choix fait par la Suisse : « Les tempêtes n’empêcheront pas les F-35A de voler », a-t-elle précisé. Aujourd’hui, ils sont déjà capables d’affronter toutes sortes d’intempéries. En règle générale, les orages présentent certains risques pour tous les types d’aéronefs. C’est pourquoi, en temps normal, les pilotes évitent les tempêtes afin d’éviter tout risque inutile. En cas de crise, si la protection de la population suisse et de l’espace aérien l’exigeait, tant les F/A-18 actuellement en service que les futurs F-35A voleront quelles que soient les conditions météorologiques.

Disparu aux États-Unis

Il n’en demeure pas moins que le F-35A est au centre d’une autre polémique. L’armée de l’air américaine a appelé dimanche les citoyens à les aider à retrouver un F-35A disparu à la suite d’un « accident ». Les circonstances de la disparition de cet appareil ont provoqué une certaine consternation dans le pays.

Afficher les commentaires