l’essentiel
Les élus socialistes qui siègent dans l’opposition au conseil municipal de Toulouse lancent leur campagne en vue des élections municipales de 2026. Première étape : un « livre noir » de dix ans de gestion de la ville par Jean-Luc Moudenc.
Impatients d’en découdre, ils se disent heureux de pouvoir enfin lancer la campagne socialiste pour les élections municipales de 2026. Ils laissent la fin de l’année, les vœux, attendre peut-être la décision de Carole Delga… Les deux élus PS de l’opposition au Capitole, François Briançon et Vincent Gibert, sortent ce week-end un document intitulé « Dix ans de mandat, dix ans d’échec. Le livre noir de Moudenc au Capitole. Une première étape de bilan qui sera partagée lors de réunions publiques à partir du 28 janvier.
« Rassembler et ne pas diviser »
François Briançon, également n°1 de la fédération et leader du PS pour la campagne, se montre intransigeant. Dans la direction de Moudenc, il perçoit de la « lassitude » et du « renoncement » là où il aurait souhaité une attitude « plus offensive » sur « la solidarité et le pouvoir d’achat », lui qui attend par exemple une étude sur l’impact de la gratuité des transports ou des cantines gratuites pour faibles revenus. Concernant le cadre de vie, il dénonce « un empilement de règles » et « une perte d’autorité communale ». Et de manière générale « un manque d’innovation ».
Pour Vincent Gibert, la « communication » a remplacé « l’action ». Ainsi, sur la sécurité, « les nouveaux moyens n’ont pas réduit l’insécurité ».
-En refusant « la brutalisation du débat », qu’ils dénoncent à droite comme à gauche, ces élus appellent à la responsabilité et plaident leur spécificité : « l’alternance n’est crédible que si elle rassemble, pas si elle divise. .»