Un livre est un choix parfait (et économique) pour tous ceux qui souhaitent offrir à un être cher un voyage pour Noël. La lecture permet de s’envoler vers un autre univers, de découvrir des personnages variés, de se déconnecter un instant de sa vie tout en étant dans le confort de son lit ou de son salon. Et quoi de mieux que de profiter de l’opportunité de soutenir par la même occasion une librairie indépendante locale ?
Voici quelques coups de coeur de mes lectures québécoises de l’année dernière. Au Québec, notre littérature est riche et florissante et mérite d’être découverte [(t offerte en cadeau!).
D’abord, je vous présente le premier roman d’une autrice de notre région, plus précisément du Témiscouata, Anne-Marie Turcotte. «La terre maternelle» est un livre parfait pour quiconque aime découvrir les légendes d’un territoire. Ces petites histoires s’entremêlent à la vie de l’alter ego de l’écrivaine qui quitte son chez-soi pour ses études. Publié chez XYZ, le livre a été réimprimé deux fois depuis sa parution. 208 pages.
L’autrice de théâtre de Notre-Dame-du-Portage, Rébecca Déraspe a publié le livre sa pièce «Fanny» cet été. Cette œuvre se lit facilement et se dévore d’un trait. Fanny et son mari, âgés dans la soixantaine, décident d’accueillir une jeune étudiante chez eux. La sexagénaire sera confrontée aux idéaux de la génération d’Alice. Ses yeux s’ouvriront sur un tout autre monde et sa vie changera complètement. Éditions de ta mère. 248 pages.
Je ne pouvais faire ma recommandation de livres sans vous parler de «Rue Duplessis : ma petite noirceur» de Jean-Philippe Pleau. Cette œuvre a complètement fait sensation cette année, et avec raison. L’auteur, qui a d’ailleurs été de passage à la Bibliothèque Françoise-Bédard de Rivière-du-Loup cet automne, décrit avec brio les difficultés vécues par les transfuges de classe. Les lecteurs peuvent certainement se reconnaitre à certains passages du livre. L’écrivain a su mettre les mots sur un sujet très peu évoqué jusqu’à aujourd’hui. Éditions Lux. 328 pages.
Dans le même ordre d’idée, je vous conseille l’essai «Pourquoi je n’écris pas : réflexions sur la culture de la pauvreté» de Benoit Jodoin. Naviguant lui aussi entre les classes sociales, Jodoin ajoute à sa réflexion la création littéraire. Il sonde les causes qui freineraient les gens à l’écriture de soi. Un livre qui donne le goût de se lancer et de débuter une quête intérieure. Éditions triptyque. 132 pages
Pour les jeunes adultes en quête de romantisme, je recommande le plus récent tome de l’autrice Jessyca David «Quand t’es tombé». Écrivaine à succès de la trilogie «La note brisée», David revient cette fois avec une duologie issue de sa propre maison d’édition. Prônant l’amour sain, les éditions Kairos ont publié ce premier tome qui relate l’histoire d’Ellie. Cette dernière perdra son amoureux, victime d’un accident d’escalade. À travers les 278 pages, les lecteurs pourront suivre le deuil et la reconstruction d’Ellie qui, petit à petit, retombera en amour.