Professeur d’écologie jusqu’en 1996 à Roberval et Saint-Félicien, Nicolas Chiricota, âgé de 84 ans, vient de publier deux volumes. L’une d’elles contient 200 photos d’autant de plantes qu’il a recensées au Lac-Saint-Jean et que l’on retrouve partout dans la région. L’autre, destinée au jeune public, raconte la légende des graines de lutin.
Il débute ses recherches à Saint-André-du-Lac-Saint-Jean en 1966.
« J’ai fait des milliers de sorties, en forêt, partout, autour du Lac-Saint-Jean, jusqu’à l’Ascension », raconte-t-il.
« Mon objectif, en créant cet album de photos de plantes trouvées dans notre environnement, était de faire connaître aux randonneurs de tous âges les noms des plantes qu’ils découvrent dans la nature. En connaissant le nom, il leur est plus facile d’approfondir leurs connaissances par la suite », explique l’auteur.
En plusieurs tomes nous vous expliquons comment cuisiner une grande partie de ces 200 plantes.
« Par exemple, 40 ont des feuilles, 27 ont des fruits, 15 ont des racines, 24 ont des fleurs, 14 ont de jeunes pousses et 8 ont des graines comestibles. De plus, 24 fleurs sont utiles pour le miel. Sans compter que 34 d’entre eux ont des vertus médicinales connues. En revanche, 23 contiennent des parties toxiques et 3 peuvent provoquer de graves brûlures”, ajoute-t-il.
Difficile à trouver pour certains
Nicolas Chiricota a travaillé dur pour retrouver et immortaliser ces 200 plantes en photos. Il cite en exemple la Carotte sauvage qu’il a découverte le 12 août 1974, près de Chambord et qu’il n’a vue qu’une seule fois depuis, en 2020, dans une forêt de Saint-Félicien.
« Bref, les plantes sauvages de notre belle nature cachent bien des secrets que chaque génération découvre… et surtout, elles sont à la portée de tous. »
Une histoire d’histoire
Dans La légende des graines de lutinconte pour les plus petits, il raconte l’histoire d’un elfe qui rend service à une famille.
« Une histoire qui s’est déroulée il y a quelques centaines d’années dans un territoire très éloigné du nord du Québec… »
En préambule, il est dit que la plante Grémil qui produit ces graines fut une source d’inspiration pour l’invention de toutes sortes de contes tirés de l’imaginaire populaire.
De son côté, l’auteur félicinois a choisi de parler de l’aide apportée par un lutin à une famille avec deux enfants qui vivait dans une maison rustique en rondins qui avait été construite par leurs parents dans la forêt voisine.
Pour les personnes qui souhaiteraient obtenir un exemplaire des deux œuvres, elles sont en vente chez Mégaburo à Saint-Félicien.