L’INTERVIEW Maryline Bultel, commerçante beaucairienne, veut « donner envie de retrouver son imaginaire »

L’INTERVIEW Maryline Bultel, commerçante beaucairienne, veut « donner envie de retrouver son imaginaire »
L’INTERVIEW Maryline Bultel, commerçante beaucairienne, veut « donner envie de retrouver son imaginaire »

Maryline Bultel a créé sa boutique et librairie ésotérique, Lamagique d’Isis, en 2021 à Beaucaire. Elle a également participé au lancement de la première édition du salon du livre « Lire en lumière », le 17 décembre 2023. La suite est prévue les 5 et 6 avril 2025. Entretien.

ObjectifGard : Après une première édition le 17 décembre 2023, le salon du livre reviendra à Beaucaire en 2025, cette fois sur deux jours, les 5 et 6 avril. Racontez-nous l’histoire de ce retour assez surprenant après la fermeture de la librairie « Les Mots Bleus », dont la gérante Corinne Lachayze était avec vous, l’une des trois créatrices de l’événement.

Maryline Bultel: Suite à l’organisation du salon du livre de Rodilhan en septembre dernier, des auteurs m’ont demandé si je ne souhaitais pas organiser à nouveau le salon à Beaucaire. Je leur ai dit : « Pourquoi pas ! Restait à savoir quand le Casino municipal serait disponible ; la mairie m’a proposé les 5 et 6 avril. Deux jours, c’est plus confortable en termes de logistique pour les auteurs et aussi plus attractif, car ils augmentent leur potentiel de vente.

>> A relire : BEAUCAIRE. Première édition du salon du livre « Lire en lumière » : paroles, rencontres, voyages.

Combien d’auteurs seront présents ?

30 auteurs seront présents, et c’est déjà complet. Il y aura des auteurs de mangas, de romans fantastiques, de romans « Jeunes Adultes », etc., originaires pour la plupart de la région. Nous avons des auteurs de Beaucair, je ne vois pas pourquoi je ne les ferais pas venir. Et puis vous savez, avoir une tête d’affiche trop grosse, c’est un peu préjudiciable au show car tout le monde vient la voir sans faire attention aux auteurs qui sont à côté. Je préfère donc faire venir des auteurs connus dans la région, d’autres un peu moins connus, mais que chacun puisse avoir la chance de rencontrer le public. Par exemple, il y aura Christine Hainaud and Frédéric Somon, Yaël Catherinet.

Ce spectacle manquait à Beaucaire, le seul organisé dans l’année…

Je pense que la culture, en tout cas les connaissances qui sont données dans les livres, que ce soit dans un roman de fiction ou inspiré d’une histoire vraie ou encore dans un livre de recettes de cuisine, permet de redonner envie de relire. sans passer par internet, pour s’éloigner des séries, et retrouver leur imaginaire. Il y a toujours quelque chose à réinventer dans un livre, et je trouve que c’est essentiel à la liberté de pensée.

Vous gérez une boutique et librairie ésotérique à Beaucaire. Pensez-vous à lier votre activité professionnelle à ce salon à l’avenir ?

Il serait évidemment possible d’organiser un salon du livre ésotérique mais dans la région il n’y a que quelques auteurs qui abordent ce sujet. Organiser un salon régional serait alors plus compliqué. Après, on imagine avoir des têtes d’affiche comme Georges Lahy ou certains qui sont reconnus en Camargue.

L’ésotérisme a le vent en poupe ces dernières années, comment l’expliquez-vous ?

Cela peut s’expliquer de plusieurs manières. Il y a d’abord l’envie, à partir d’un certain âge, de répondre aux questions que l’on se pose : pourquoi cette expérience m’arrive-t-elle dans ma vie ? Qui suis-je vraiment ? Où vais-je ? Pourquoi suis-je en vie ? Questions existentielles. Et ainsi ces personnes chercheront des réponses à travers des pratiques ésotériques et à partir de là, elles commenceront à s’ouvrir à une autre dimension qui n’est plus le monde mais leur monde. Et puis, le contexte social joue aussi parce que les gens vont de plus en plus mal à cause de la situation économique, etc. Ils se disent qu’ils sont confrontés à des situations particulières et se demandent « comment » ils vont s’en sortir et se sentir bien. eux-mêmes. Ensuite, il y a eu une véritable explosion de la lithothérapie. J’y suis arrivée en faisant un cours de chimie organique avec une formation accompagnée d’un minéralogiste et j’ai également fait une formation auprès d’un gemmologue. Les pierres n’ont donc aucun secret pour moi. Après tout cela, tout mon travail consistait à rechercher la symbolique à travers le -, les traditions, comment la pierre était perçue et quelle était sa fonction. La recherche de sens vient de ma soif de connaissance et c’est là qu’elle se connecte aux livres. Je dévore les livres.

 
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