Dernier opus paru dans ce recueil de petites et grandes histoires illustrées de Formule 1 made in la Côte d’Azur, pour les enfants mais pas que…
Si vous aimez la F1, vous connaissez probablement Antoine et ses grands yeux qui prennent toute la place sur son casque, avec ses sourcils expressifs qui se resserrent au fur et à mesure de ses tours de circuit. Dans la vie, Antoine est un héros d’histoires illustrées, et ambassadeur de l’Automobile Club de Monaco, où il prône une conduite éco-responsable. Il se décline en figurines, tableaux, trophées portant les noms des pilotes les plus illustres, et bien sûr en albums, animés par le trait précis et l’immense culture du Niçois Yvon Amiel. Antoine n’est pas qu’un personnage, il est aussi capable de mélanger les époques pour offrir à ses lecteurs un cocktail de gloires d’hier et d’aujourd’hui. C’est sa marque. A ses côtés, sur la grille de départ, Ayrtons, Alain, Michael et Charles bien sûr. Les courses qu’il réanime comme une option intemporelle ont existé, et il ne vole jamais la vedette aux vrais héros. Aussi, pour cet opus dédié au Grand Prix d’Italie, Charles (Leclerc) est forcément roi. Comme en 2019, pour la deuxième victoire du jeune pilote monégasque au coeur d’un moteur Ferrari. Antoine court sous les couleurs d’AGS, Automobiles Gonfaronnaises Sportives, ancienne équipe qui a disputé 47 Grands Prix de 1986 à 1991. C’était une autre époque, dont certains se souviendront avec délectation. Et c’est là tout le charme du personnage : raconter des courses sous forme d’histoires qui raviront les plus petits, tout en transportant les plus grands vers une grille de départ idéale, pleine de souvenirs, d’audace et de générations mélangées dans ce qu’ils ont de plus mythique, les hommes. , voitures et écuries. Plein d’hommages également à ceux qui sont trop téméraires. Pour les purs natifs, les aventures d’Antoine se retrouvent également dans le Grand Prix de Nice, où les années 30 originelles accueillent à nouveau toute la galaxie des pilotes. Et là, forcément, le héros d’Antoine s’appellera Jules.
De Yvon Amiel à éditions Giletta,
48 pages (17 planches), 15 €
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