Tristan Marcas a un talent inné pour se mettre dans les pires situations. En octobre 1944, il tente de se faire oublier sur l’île grecque de Corfou après avoir tant joué à l’agent secret. Cependant, la paix et la tranquillité n’ont jamais fait partie de sa vie. Il est kidnappé par les Allemands et atterrit au château de Wewelsburg, demeure de Himmler, le chef des SS.
Les nazis et leur goût pour l’ésotérisme
L’issue de la Seconde Guerre mondiale ne fait plus de doute, mais les nazis comptent sur de nouvelles armes pour inverser la tendance. Ce sont les fusées V1 et V2 qui s’abattent sur Londres. Et aussi un livre qui vient de la nuit des temps, Le conte des merveillesun recueil de sorcellerie caché quelque part en Irlande. Emportés par leur folie et leur goût avéré pour l’ésotérisme, les nazis espèrent s’en servent pour modifier, en leur faveur, la marche du temps.
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Tristan Marcas est chargé de le retrouver. Sa compagne, qui attend un enfant, est retenue en otage par Himmler. S’il revient bredouille, Marcas ne reverra plus jamais Laure.
Vrai et faux qui le rendent vrai
Éric Giacometti et Jacques Ravenne entraînent une nouvelle fois leurs lecteurs dans ce tourbillon d’aventures, Le livre des merveilles édité par JC Lattès. Tout d’abord, il y a du vrai dans leur histoire, comme la description de la décadence de l’Allemagne hitlérienne, l’emprise terrifiante des nazis sur la société et leur passion pour les vieilles légendes et les sciences occultes, jusqu’aux histoires de sorcières. Ce sont les fondements, et tout le reste, inventé et imaginé mais aussi soutenu par un cadre historique fidèle, coule naturellement à travers une histoire captivante qui rebondit constamment. Quand c’est faux, on se dit que ça pourrait être vrai. La littérature est faite précisément pour cela.
Le livre des merveilles, JC Lattès, 431 pages, 22,90 €, e-book : 15,99 €.