Eloigné des siens par son père, Fadi, le petit frère de Riad Sattouf, a grandi couché en Syrie. L’auteur de « L’Arabe du futur » décrit comment l’arabe allait remplacer le français dans sa tête.
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Chef du département Culture
By Daniel CouvreurPublié le 11/08/2024 à 10h42
Temps de lecture : 2 minutes
Moi, Fadi le frère volé, Riad Sattouf, Livres du futur, 144 p., 23 €
Best un vendeur mondial, L’Arabe du futur est un monument de la bande dessinée contemporaine. Riad Sattouf a travaillé pendant dix ans sur cette saga autobiographique en six volumes, traduite en 23 langues et vendue à plus de 3,5 millions d’exemplaires. Auréolé de deux Fauves d’or à Angoulême, du Los Angeles Times Graphic Novel Prize, du Prix d’excellence au Japan Media Arts Festival et du Grand Prix RTL… l’auteur propose aujourd’hui un autre regard sur son histoire, celle de son plus jeune frère, Fadi. Entre 2011 et 2012, Fadi confiait ses souvenirs d’enfance à Riad. Combien leur mère lui avait manqué, qui sentait si bon le shampoing. Combien il admirait son grand frère, Riad, qui lui racontait des histoires effrayantes et pouvait passer des heures à dessiner… Mais tout ça, c’était avant « la surprise » : le retour de son père à la barbe qui démange…
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