s’ils étaient les jurés du Goncourt…

s’ils étaient les jurés du Goncourt…
s’ils étaient les jurés du Goncourt…

DÉLIBÉRATIONS – Comme chaque année, dix critiques, réunis au célèbre restaurant du Palais-Royal, ont choisi librement les romans auxquels ils attribueront les grands prix littéraires d’automne.

Ce jeudi-là, l’automne avait décidé de ne pas plaisanter. Un vent froid et humide balayait les jardins du Palais-Royal. Les feuilles des arbres commençaient sérieusement à tomber. L’envie n’était pas petite de citer le début du Neveu de Rameau : « Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau… » Diderot n’était pourtant pas au programme. Il s’agissait, comme chaque année, de décerner les grands prix littéraires en toute liberté, sans tenir compte des listes officielles. L’assemblée, équipée d’imperméables et de parapluies, comptait dix membres, comme au Goncourt. En contemplant la météo, un farceur soupira : « Cela ressemble à un roman de Minuit. »

Les délibérations se sont déroulées comme prévu au Véfour, restaurant réputé qui avait accueilli Colette et Cocteau. Notre hôte, le chef Guy Martin, qui ne vieillit jamais, est apparu en tablier pour la photo avant de regagner ses fourneaux. A côté de lui était aligné Étienne de Montety (Figaro littéraire), Nicolas…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 84% à découvrir.

Voulez-vous en savoir plus?

Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.

Déjà abonné ? Se connecter


 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV «Le passé est ma saison préférée» de Julia Kerninon, locatrice en grammaire – Libération
NEXT Le Festival du Livre du Var se tiendra à Toulon avec Bernard Minier