Fin de chapitre pour le 20e Salon du livre

Fin de chapitre pour le 20e Salon du livre
Fin de chapitre pour le 20e Salon du livre

Animation. Démarrée jeudi 23 mai, la Foire du livre de Chaumont aura animé la ville pendant 4 jours. Retour sur les événements du dimanche 26 mai.

Musique. Samedi 25 mai, en soirée, les groupes Ork et Dandy Beatnik ont ​​mis le décor à la Place des-Arts. Pendant deux heures, électro-folk, rock et musiques répétitives ont accompagné un public prêt à danser et à chanter.

Dès 21 heures le samedi 25 mai, deux concerts ont eu lieu place des-Arts à Chaumont. Au programme et tour à tour, les groupes Ork et Dandy Beatnik ont ​​enthousiasmé le public, qui a dansé et chanté, enflammant par la même occasion la scène. Une bonne façon de clôturer l’avant-dernière journée du Salon du livre de la ville.

Lors d’un premier acte musical, Olivier Maurel et Samuel Klein, membres d’Ork, ont respectivement traversé leurs univers de prédilection, le rock et la musique répétitive. Tout cela, en utilisant le vibraphone, la batterie et le synthé, mais aussi en utilisant l’électronique. Enfin, entre 22h30 et 23h30, le groupe Dandy Beatnik, composé de Samuel Klein (encore), Matthieu Mary et Coralie Vuillemin a mélangé son audacieuse électro : du folk au chant interprété en anglais. Ce qui a permis de prouver, à travers un parcours musical parfait, allant jusqu’à emporter le public lui-même, l’amour pour la littérature de voyage américaine, de Jack Kerouac et Jeff Buckley. Succès, succès !

De notre correspondant Aldric Warnet

Le Salon du Livre et les Jeux Olympiques sont deux événements majeurs cette année à Chaumont. Alors pourquoi ne pas combiner les deux? Pour l’atelier « À la recherche de la médaille d’or : les Jojos à Chaumont », Place des Arts, les enfants sont appelés à contribuer. L’illustrateur Lionel Serre et l’auteur Romain Gallissot, du livre “A la recherche de la médaille d’or”, encadrent cette animation sur le thème de leur livre. Le principe ? “Prenez un grand décor du livre sans personnage et laissez les enfants l’enrichir de leurs dessins”, explique Lionel Serre.

Sur une affiche en noir et blanc, les dessins collés aux multiples couleurs ressortent. « Les enfants doivent juste respecter le thème du sport, mais ils font ce qu’ils veulent », explique l’illustratrice. Athlètes, drôles d’animaux, la flamme olympique et même la mascotte Phryga se mélangent dans un stade. De son côté, Lise, 5 ans, a choisi de dessiner le drapeau français ainsi qu’un athlète « qui ne fait rien ».

Chloé Frélat

Rencontré. Au Signe, trois personnes réunies sur une estrade et équipées de micros : un animateur qui réunit deux écrivains invités autour d’une thématique, une manière de nous faire découvrir ces auteurs et de nous donner envie de les lire.

Judicieusement guidés par Tara Lennart, Raphaël Meltz et Jean-Philippe Toussaint se sont montrés intarissables sur le thème : « l’écrivain, cet être singulier » tout en se découvrant de nombreux points communs. Le premier a surtout évoqué son travail sur la biographie de Kafka, auteur très admiré également du second qui vient de publier une autobiographie « L’Echiquier ». Tous deux aiment traduire et sont également passionnés par toutes les formes d’écriture.

Très joli trio féminin pour le deuxième acte « la littérature du réel » : Lydie Sulmona présente Claire Audhuy qui vient d’écrire un récit graphique, « Ce chemin qui n’a pas de nom », où elle donne la parole à une adolescente qui a pris le chemin de l’exil. du Pakistan et a parcouru « un chemin de croix pour arriver en France », un roman plein d’émotions. Anouk Lejczyk raconte à son tour une expérience personnelle dans « Wood Chips », carnets d’un apprenti bûcheron, formation qu’elle a suivie « pour mieux connaître la forêt » et qu’elle raconte avec beaucoup de poésie et d’humour.

Enfin, Clément Benech et Gabriel Henry évoquent tour à tour les mésaventures de leurs héros, chacun confronté à un bouleversement irréversible. Dans « un vrai dépaysement », Clément Benech écrit une comédie très drôle centrée sur un personnage prototype insatisfait de tout, que les circonstances vont peu à peu amener à « s’ouvrir aux autres ». Ouverture ou renaissance également pour Ulysse, personnage principal de « Blackout », le roman poétique de Gabriel Henry. Devenu amnésique, sans repères, il redécouvre le monde qui l’entoure avec un regard nouveau.

Françoise Ramillon

 
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