La langue perdue des Alsaciens
« Une langue, le dialecte alsacien, est en train de mourir sous nos yeux, à nos côtés, lentement mais sûrement. Beaucoup de choses disparaissent subrepticement avec elle. Sa disparition laissera un vide immense, rempli de silence. Il y aura peut-être un jour un réveil brutal des consciences, alors qu’il sera bien trop tard. Mais quand était-ce long, exactement ? » Voici l’essai puissant et visionnaire de l’écrivain Pierre Kretz, qui sonne comme une pièce de théâtre. Sans récriminations, avec lucidité, tendresse, finesse et humour, Pierre Kretz nous plonge dans les méandres de la schizophrénie alsacienne. Trente ans après sa première édition, ce texte séduit les nouvelles générations. Avec une postface éclairante de Pascale Erhart, dialectologue et sociolinguiste à l’Université de Strasbourg.
Nid d’espions dans le Haut-Koenigsbourg
En pleine Guerre froide, Edmond Lenoir, un agent du contre-espionnage français, est envoyé en Alsace pour surveiller discrètement le personnel de la mine d’uranium de Saint-Hippolyte.
Rares sont ceux qui s’en souviennent aujourd’hui, mais ce site au pied du Haut-Koenigsbourg était alors un enjeu pour le pouvoir gaulliste, qui développa massivement le recours à l’énergie nucléaire pour renforcer la souveraineté nationale. De quoi susciter l’intérêt de mystérieux visiteurs du soir…
Edmond Lenoir va découvrir des histoires sombres, mais aussi des personnages déroutants pour un Français « de l’intérieur ». Que s’est-il passé sur les hauteurs de Saint-Hippolyte en 1961 ?
Dérision, second degré et intrigues sont au menu de ce nouveau roman de Pierre Kretz, qui dépeint avec finesse et justesse une Alsace d’après-guerre placée malgré elle au cœur d’enjeux géopolitiques qui la dépassent.
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