Aurons-nous le printemps cette année ? Marre de regarder la pluie par la fenêtre, mes lectures en attente s’accumulent, les romans de janvier m’attirent toujours, mais les mails angoissants”Rentrée littéraire 2024» commencent à affluer.
Je refuse, laisse-moi encore profiter du temps qui passe. Parfois agacée de vivre dans le futur, ma mémoire me joue des tours au risque qu’au final, rien ne reste gravé dans mon esprit.
Chez les libraires parfois tout devient « trop tard », roman dans le fameux « pile à lire » refait parfois surface lorsque la version de poche apparaît sur nos tables, « Comment ça, ça fait déjà 1 an qu’il est sorti ? » ?
Débordés par les catalogues de nouveautés qui ne cessent de nous inonder, on se retrouve à ne plus vouloir rien prendre à faire.pour survivre à ceux qui sont déjà là(mais un jour je vous parlerai de la gestion angoissante d’une librairie, peut-être…), mais en même temps, on panique dès qu’un client vient un peu trop souvent, se dit-on “Oh, mais ils doivent penser que ce sont toujours les mêmes livres sur la table.”
Bref, comme d’habitude, je parle, je parle, mais ce n’est pas pour ça qu’on est là, n’est-ce pas ?
Un petit tour des dernières lectures :
• Vivre pour les caméras
• Orbitale. Un jour, seize aurores
• Être à sa place. Vis ta vie, vis ton corps
Dans mon viseur :
– Désir de violence de Chloé Thibaud aux éditions Les insolentes, un essai sur la façon dont la pop culture nous a fait aimer les comportements toxiques.
– Tout un tas de publications des éditions Divergences dont : Littérature et révolutionEt Les femmes et le stylequi attendent dans ma pile et ça m’attriste de ne pas pouvoir y accéder !
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