Lisbeth Koutchoumoff-Arman
Publié le 28 avril 2024 à 15h01 / Modifié le 28 avril 2024 à 15h02
Pourquoi lire des histoires de fantômes ? La question mérite d’être posée alors que nous nous lançons Les fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres par Daniel Sangsue. Justement à cause d’un tel titre, tiré d’un roman d’Hubert Haddad : quelle meilleure invitation à pénétrer le monde de l’au-delà que le fait de suggérer l’indépendance totale des spectres ou encore leur nonchalance très féline face au respect des humains ? Apparaître ou ne pas apparaître, là n’est pas une question de fantômes.
Et puis, l’envie de croiser des fantômes et des chats vient en grande partie de l’auteur lui-même, que l’on sait être un fin pneumatologue. Daniel Sangsue, à sa manière facétieuse, traque tout ce qui touche les esprits, dans les livres, les films, les conversations, le flux du quotidien (oui, toutes ces coïncidences, ces apparitions-disparitions de livres, ces rencontres inattendues…). Il nous livre ici le deuxième volume de son journal. Après Journal d’un amoureux des fantômes qui couvrait les années 2011 à 2018, voici la chronique de sa monomanie de 2018 à 2023.
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