Elle a présidé le conseil d’administration international du musée Guggenheim et fondé un comité d’acquisition pour la Tate Gallery. En Principauté, où elle vit avec son mari depuis plusieurs années, elle est membre du comité NMNM. Lorsqu’elle parle d’art, ses propos sont experts, ses gestes ceux d’une passionnée. Inspirée par l’amour de la collection d’art durant sa jeunesse au Venezuela, par son oncle Otto, qui l’a encouragée à l’âge de 17 ans à acheter sa première œuvre, un tableau d’Armando Reverón, icône de l’art vénézuélien.
Depuis, Tiqui Atencio Demirdjian ne cesse d’enrichir sa collection. Avec des parties de pop-art acquis lorsqu’elle vivait à New York, auprès de créateurs français rencontrés lors de son installation à Paris. Présentant également des œuvres de nouveaux artistes britanniques, menés par Damien Hirst, qu’elle collectionnait à ses débuts.
“J’aime beaucoup rencontrer des artistes, découvrir leur intimité car je me sens à l’aise partout. elle sourit, ajoutant qu’elle chérit son quotidien en Principauté, “un privilège d’être à Monaco quand on voit ce qui se passe dans le monde.
“On comprend mieux un artiste en voyant sa maison”
Pour son troisième livre, Tiqui Atencio Demirdjian s’est offert un plaisir qu’elle partage. Celui de faire découvrir aux lecteurs Chez les artistes : pour l’artl’espace de vie de certains des artistes contemporains les plus renommés de la création actuelle. Et bien l’endroit où ils vivent, qui n’est pas nécessairement celui où ils travaillent.
Au fil des pages, on pénètre dans les décors des résidences de Jean-Michel Othoniel, Francesco Vezzoli, Claire Tabouret, Tracey Emin, Miquel Barcelo ou Yan Pei-Ming entre autres.
Une vingtaine de visites, guidées par les mots de Tiqui Atencio Demirdjian et les photos de Jean-François Jaussaud, oscillant de décors cossus à des intérieurs plus fous.
“On comprend mieux le travail d’un artiste en voyant sa maison”, assure l’auteur qui collectionne l’art contemporain, moderne et le design depuis plusieurs décennies. “Moi-même, qui suis fasciné par les artistes, voir leur monde, c’est comme lire dans leurs pensées. Nous comprenons leur approche.
Se voulant international, le livre est un voyage de New York à New Delhi en passant par Buenos Aires, Londres… et le Var aussi, où le tandem est allé rencontrer Bernar Venet dans sa maison-atelier. Une visite, comme les autres, qui ne manque pas de panache.
