La France continue d’agir pour prévenir les drames en (…)

La France continue d’agir pour prévenir les drames en (…)
La France continue d’agir pour prévenir les drames en (…)

Monsieur le Président,

Nous remercions les représentants du HCR et de l’OIM pour leurs présentations.

Les défis posés par la traite des êtres humains au large des côtes libyennes sont immenses. La France, aux côtés de ses partenaires de l’Union européenne, continue d’agir pour stopper les trafics, prévenir les drames en Méditerranée et répondre aux causes profondes des mouvements de population. Nous le faisons en consultation avec l’Union africaine et les Nations Unies dans le cadre du groupe UE/UA/ONU et en soutien aux efforts de la Libye et de ses voisins dans la lutte contre la traite des êtres humains.

Nous n’avons pas renouvelé les autorisations créées par la Résolution 2240, car aucun acteur n’a utilisé ces autorisations. Le rôle de ce Conseil est de rechercher des solutions efficaces et non d’exploiter les discussions sur nos mécanismes.

En Méditerranée, le trafic et le trafic d’êtres humains en provenance de Libye méritent les efforts de tous. La France est mobilisée, avec l’Union européenne et ses États membres, pour protéger les migrants et renforcer la coopération des États pour lutter contre les réseaux de passeurs.

La France soutient l’action du HCR et de l’Organisation internationale pour les migrations en Libye. L’Union européenne et ses États membres contribuent à hauteur de plus de 1,5 milliard d’euros au budget du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Dans le cadre de l’Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale, l’Union européenne a développé des projets de lutte contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains en Afrique du Nord pour un montant total de 46 millions d’euros, et cet engagement se poursuivra. De même, un projet d’appui à la gestion des frontières et des migrations en Libye, mis en œuvre avec l’Italie depuis 2017, contribue à renforcer la capacité opérationnelle des autorités libyennes compétentes.

L’opération Irini de l’Union européenne reste le seul acteur à tenter de faire respecter l’embargo sur les armes au large de la Libye en procédant à des inspections de navires, œuvrant ainsi à stabiliser la Libye. Elle permet également la collecte et le partage d’informations sur le trafic de migrants via les survols qu’elle effectue.

Enfin, la France est attachée à la reprise du processus politique, afin que la Libye retrouve son unité, sa souveraineté et sa stabilité, à l’abri des influences étrangères. L’absence d’un gouvernement unifié et d’institutions stables permet aux réseaux de trafic et de contrebande de prospérer. Il faut avancer vers leur mise en œuvre.

Une fois de plus, certains agissent, dans le respect du droit international, pour trouver des solutions.

D’autres mènent des conflits armés, alimentent l’insécurité et commettent des violations des droits humains, qui sont la première cause de déplacements de populations dans le monde. Rappelons que la guerre d’agression de la Russie en Ukraine a conduit à l’une des plus grandes crises de déplacement de population depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 11 millions de personnes ont été déplacées de force et 6,5 millions ont été contraintes de fuir l’Ukraine.

Merci.

 
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