ce qu’il faut savoir sur ce livre sur l’islamophobie

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air images / Getty Images Le livre « La France, vous l’aimez mais vous la quittez » sort ce vendredi 26 avril aux éditions du Seuil. (photo d’illustration)

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Le livre « La France, vous l’aimez mais vous la quittez » sort ce vendredi 26 avril aux éditions du Seuil. (photo d’illustration)

ISLAMOPHOBIE – La sortie de ce livre, ce vendredi 26 avril, en dit long sur un sujet Source de grandes tensions dans notre société actuelle : l’islamophobie. Dans La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil), les chercheurs Olivier Esteves (chercheur au CNRS), Alice Picard (chercheuse en sciences économiques et sociales) et Julien Talpin (professeur à l’université de Lille et spécialiste de l’Islam) ont rédigé une vaste enquête, basée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et après avoir mené 140 entretiens approfondis, sur ces jeunes Français de confession musulmane qui décident de quitter leur pays.

Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal… Ces Français, en majorité très qualifiés (53% ont au moins un bac +5), se lancent dans un avenir hors de France, usés par les discriminations et la stigmatisation. pour leur religion ou les portes qui se ferment lorsqu’ils cherchent du travail ou des postes à plus hautes responsabilités, ou même simplement pour trouver un appartement.

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Toutefois, les auteurs de l’enquête restent incapables de quantifier précisément ce phénomène, se contentant d’écrire dans leurs remarques introductives que “Des milliers de Français et de Françaises décident (…) de quitter leur pays”. A LibérerOlivier Esteves dit avoir “volontairement pour être imprécis”parce que “ toute ambition de donner des chiffres est illusoire et naïve ». Quasiment impossible en fait, avec l’inexistence de collecte de données sur l’expatriation des musulmans. Seul le solde migratoire peut être obtenu, via les informations collectées par l’Insee.

Ce qui ressort beaucoup des témoignages présents dans l’ouvrage et des personnes interviewées dans la presse à l’occasion de cette sortie littéraire, c’est que ces techniciens, cadres, ingénieurs ou médecins ne peuvent véritablement prendre l’ascenseur social qu’une fois partis à l’étranger. . “Ils y trouvent aussi le “droit à l’indifférence” qui leur permet de se sentir simplement français”réécrivez les auteurs dans leur texte de présentation.

Changement de prénom

La vie quotidienne Libérerqui a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans pour la sortie de ce livre, illustre parfaitement ce dernier point via le témoignage de Salim, un trentenaire qui prend comme exemple son cousin vivant à Londres : « Personne n’y pense pendant le Ramadan ou après un attentat terroriste. Il n’est pas vu comme un Arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français. »

Le monde du travail reste l’un des principaux points de tension, entre obstacles au développement et remarques désagréables entendues de la part des collègues. “Quand j’étais jeune, j’entendais : “pour les postes à responsabilités, j’ai besoin d’une personne blanche, les salariés veulent quelqu’un qui leur ressemble””se souvient Réda, interviewé par Le Parisien, toujours dans le cadre de la publication de l’ouvrage.

Sur RMC ce vendredi matin, un auditeur a confié à Apolline de Malherbe qu’il était même allé jusqu’à devoir changer son prénom habituel. « Si tu veux progresser dans ton métier, il n’est pas nécessaire d’être musulman », constate-t-il, amèrement.

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Une atmosphère de rejet qui « en augmentation depuis les attentats de 2015 pour de nombreux répondants »note Julien Talpin au Parisien. Et un sentiment qui s’est encore amplifié depuis le 7 octobre et l’attaque meurtrière sans précédent du Hamas sur le territoire israélien.

Ce qui ressort de ces témoignages, c’est que l’exil à l’étranger sera rarement suivi ultérieurement d’un retour définitif en France, comme c’est souvent le cas pour les expatriés de longue durée. ” Jamais “Abdel répond catégoriquement à Parisienen ajoutant que “Même s’il y avait la guerre, je ne céderais pas pour mon pays”.

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