« L’Auguste Sous l’écorce du frêne bat le cœur du patriarche » un livre de Jo Valentin vient de paraître aux éditions Dolmazon du Cheylard.
L’auteur de « L’Auguste Sous l’écorce du frêne bat le cœur du patriarche » est Jo Valentin, originaire de Saint-Jeures, curé actuellement en poste à Landos, après avoir travaillé dans diverses paroisses. C’est là, à 75 ans, qu’il signe son premier roman. Et il prévient : « Ce livre n’a rien de religieux, je ne voudrais pas tromper les lecteurs en mettant en avant mon statut de prêtre. C’est grâce au confinement que j’ai eu le temps d’écrire mes souvenirs à travers cette histoire romancée. »
Ces moments où les moins de 20 ans…
« Les faits, les personnages puisent leur Source dans ma mémoire. Je reviens à des faits, des histoires, des personnes ayant un lien avec le territoire. Cependant, j’ai veillé à ne pas situer les choses. Je laisse vagabonder mon imagination aussi, dans ces temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas vivre. J’ai une certaine capacité à écrire mais je ne pensais pas que cette histoire était destinée à être publiée. »
Sans nostalgie
C’est au fil d’une discussion avec Georges Lezotre d’Yssingelais qu’est née l’idée de proposer ce manuscrit à une maison d’édition. Le rédacteur en chef du Cheylard Jean-Paul Dolmazon, contacté, est tombé amoureux d’Auguste de Jo Valentin.
Dans l’esprit de l’auteur, ce livre se veut « un hommage à Auguste, sa Jeanne, à tous ceux dont nous parlons ici, à ceux qui leur ressemblent, témoins d’une époque qui tend vers sa fin mais qui se laisse regarder sans nostalgie ». car il était dur et strict, avec des personnages qui imposent le respect par leurs convictions, jusque dans leurs excès. »
L’histoire
Dans les années 1980, Auguste profite d’une retraite tranquille avec « sa » Jeanne dans le petit village de Bellecombe, près de l’abbaye du même nom. Il vécut de longues années de captivité en Allemagne qui nouèrent une amitié indéfectible avec l’abbé Jean Faure, curé du village voisin. La vie est dure dans ces pays austères. Le travail de la terre, la vie de famille, l’entraide entre voisins ont forgé des personnages entiers, sans jamais transiger sur les principes.
Un réfugié polonais à Bellecombe
Loin de Bellecombe, la Pologne connaît les tumultes de la révolution sociale et le jeune Yatseck, militant du syndicat Solidarnosc, doit s’exiler pour protéger sa vie. Le hasard le mènera jusqu’à la maison d’Auguste. Il y découvrira un accueil chaleureux et un havre de paix avant de se rendre compte que là aussi, le monde et les temps changent. Le travail, la vie sociale, la vie familiale, la justice, ou encore la religion connaissent des tensions et des crises, contre lesquelles les grands principes d’Auguste auront du mal à exister.
Détails de la vie quotidienne
Jo Valentin, sur 150 pages, met en scène des acteurs qui font face, sous le regard de cet inconnu venu vivre avec eux, à une évolution qu’ils ne peuvent contrôler. Les rituels de la vie rurale quotidienne ponctuent le récit (tuerie, braconnage, fabrication du pain, etc.).
Bienvenue à Auguste, un homme au grand cœur caché sous une écorce aussi rugueuse que celle d’un frêne, qui accorde une grande importance à l’accueil, à l’entraide et à l’amitié.
Informations pratiques
« L’Auguste Sous l’écorce du frêne bat le cœur du patriarche » de Jo Valentin
Publié par Dolmazon
19 euros
