LUDOVIC MARIN / AFP
ANALYSE – Des visiteurs nombreux, des foules lors des débats, et de bonnes ventes pour les libraires : tout au long de l’année, il n’y a pas un week-end sans qu’un salon du livre ait lieu en France.
Il y a quelques jours, Le Figaro lancé un cri d’alarme sur les jeunes qui lisent de moins en moins ; l’étude réalisée par Ipsos pour le Centre National du Livre (CNL) l’a cruellement illustré, à tel point que Régine Hatchondo, la présidente du CNL, ne pouvait que déplorer les dégâts : « On ne peut plus inverser la tendance, on ne peut que la corriger »elle a déclaré (voir notre édition du 9 avril). Les trois jours de la Fête du Livre de Paris, qui se sont déroulés les 12, 13 et 14 avril, au Grand Palais éphémère, ont été l’occasion de dresser un état des lieux de la santé de la lecture et de la littérature en France.
Bien sûr, ce sont plus souvent des passionnés ou un public motivé qui se rendent dans ce qu’on appelle par commodité – et par spectacle – la plus grande librairie de France. Le week-end dernier, en pleine vacances scolaires, le festival a ouvert ses portes. Le bilan est bon : en trois jours, et lors d’un samedi ensoleillé, il a accueilli 103 000 visiteurs qui…
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