Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux olympiques à respecter la parité. Une conquête âprement disputée, comme le rappelle Isabelle Fougère dans « Imbattable ! » (Alisio).
Dans la Grèce antique (sauf à Sparte), les femmes étaient interdites d’accès aux stades, sous peine de mort. Le premier à briser le tabou fut Kallipáteira, en 396 av.
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« Les 50 sportives dont j’ai retracé le destin ont dit non à toute forme de mission, explique Isabelle Fougère, scénariste et réalisatrice. J’étudie l’histoire des femmes depuis des années, mais c’est grâce à mon intérêt pour le sport féminin que j’ai réalisé à quel point il était un vecteur clé d’émancipation. Le corps des femmes est dominé par les hommes depuis des siècles. Au début du XXe siècle, certains médecins affirmaient même que le vélo rendait stérile et nymphomane ! »
Le droit de concourir
Pouvoir faire du sport sans être traité de monstre ou d’échec était la première étape. La seconde était de réussir à s’imposer comme concurrents légitimes. « On le doit à Alice Milliat, décédée anonymement en 1957 », déplore Isabelle Fougère. En août 1922, à Paris, au stade Pershing, elle lance contre toute attente les premiers Jeux mondiaux féminins, avec soixante-dix-sept athlètes de cinq nationalités différentes. Un adversaire farouche de Pierre de Coubertin le misogyne ! » D’autres sportives ont continué à montrer la voie, s’attaquant…
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