Marie Nimier (« Confidences tunisiennes ») s’exclamant : « Il n’y a qu’à Escales qu’on voit ça ! » à propos de la lecture comique et gustative des auteurs Juliette Oury, Aurélia Aurita et du chef Paul Gouzien le vendredi 5 avril. L’auteur Mokhtar Amoudi (« Les Conditions Idéales ») participe à une bataille de compliments avec Maras et le collectif Ta Mère la Meilleure. Le Bordelais Fred Faula, champion de France de breakdance, s’inspire de la BD de Chloé Wary (« Zoo de Rossigny ») : la littérature a poussé les murs aux Escales du livre les 5, 6 et 7 avril.
Cela s’est traduit par une fréquentation accrue : selon les estimations de la direction dimanche soir, le salon a vu 19 000 visiteurs cette édition contre 18 000 en 2023, et surtout un rajeunissement important du public, tant au salon que sur les salons, pour des séances les plus fréquentées. souvent épuisé.
Pierre Mazet, son président, est donc particulièrement satisfait de cette édition : « Les nouvelles formes proposées renouvellent le public. Nous avons vu toutes les générations. Par exemple, aujourd’hui, la poésie, liée au slam et au rap, intéresse davantage les jeunes que les seniors, ce qui constitue un changement radical. Nous avons refusé des personnes pour certaines représentations ou réunions. Le roman n’est plus celui du XIXèmee. Les auteurs se diversifient, et un pas a été franchi pour cette édition. »
Entretien avec Hippolyte Girardot, ce dimanche 7 avril, pour « Un film disparaît » (Seuil), au TNBA.
Thierry DAVID/SO
Ouvrir la littérature : un pari réussi, notamment au niveau des lieux de réception, comme au Théâtre de la Lucarne, où Yacine Sif El Islam, codirecteur avec Benjamin Yousfi, assure « être ravi de ces rencontres, qui sur d’un côté, on faisait venir ici du monde, des familles, ne connaissant pas les lieux, et de l’autre, on faisait salle comble, comme la prestation de Carole Lataste et Benjamin Charles, ou celle de Fred Faula et Chloé Wary.
« Les Escales doivent continuer à fédérer les initiatives des acteurs émergents de Bordeaux. C’est tout l’enjeu de la prochaine édition », commente Pierre Mazet.
