Des toilettes pour les livres mal nettoyés

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Meunier? Oui, mais pas Arthur, et encore moins Gérard. Il s’agit d’Henry, connu sous le nom de « Happy Rock ». L’écrivain américain rend hommage à la littérature dans The Books of My Life (1952) puis réalise une édition séparée du chapitre 13 : « Reading in the Cabinets », subtil éloge de la lecture qui lui était aussi essentielle que l’écriture. Avec humour, l’auteur de tropique du Capricorne (1938) répertorie tous les chemins pour se rendre au « petit coin », parfois accompagné d’une œuvre signée par un membre du « petit coin ». charabia intellectuel « .

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Longtemps accusé de pornographie, au point d’être censuré, Henry Miller fut avant tout un prosateur amoureux de la où il écrivait tropique du Cancer (1934), son premier livre publié grâce à l’Anglais Jack Kahane, éditeur à Paris. Ne fréquentant pas les palais de la capitale tant appréciés par Francis Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway, il émigre en banlieue, comme il le raconte dans Jours tranquilles à Clichy (1956).

Parlant couramment le français, Henry Miller consacre des ouvrages à Arthur Rimbaud et à Blaise Cendrars qui fut son ami, tout comme Joseph Delteil. Trois ans avant sa mort, il abandonna son projet de rencontrer des lecteurs du monde entier pour recueillir leurs impressions. Il a juste eu le temps d’écrire dans notre langue Je ne suis pas plus stupide que quiconque (1976). Pas dans un « waterre ». CQFD.


Lire dans les bureaux, Henry Miller, traduction Jean Rosenthal, Allia, 61 pages, 6,40 euros.

 
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