CRITIQUE – Un roman noir puissant sur les dommages collatéraux de l’intervention américaine en Irak.
Révélé aux États-Unis en 2012 avec Oiseaux jaunes, premier roman sur la guerre en Irak, Kevin Powers (qui a rejoint l’armée à 17 ans) a raté d’un cheveu le National Book Award. Il consacre les années qui suivent à l’écriture L’écho du tempsun très beau roman sur la guerre civile couronné du Grand Prix 2019 de littérature américaine.
Avec Point de rupture (Une ligne dans le sable, 2023), il utilise la littérature de genre, le thriller, pour parler encore de la guerre mais sous un autre angle. A savoir celui du business incroyablement florissant des sociétés militaires privées. Lesquels envoient sur le terrain des mercenaires, d’anciens militaires, très bien payés, qui n’ont que mépris pour les hommes de l’armée régulière qu’ils surnomment les «dix pour-cents» en raison des faibles salaires qu’ils perçoivent.
Avec « Breaking Point », Kevin Powers utilise la littérature de genre, le thriller, pour parler toujours de la guerre mais sous un autre angle. A savoir celui du business incroyablement florissant des sociétés militaires privées.
Les contrats que ces entreprises signent avec le gouvernement peuvent atteindre des sommes astronomiques. Pour parvenir à leurs fins, les patrons de ces entreprises n’hésitent pas à éliminer…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 70% à découvrir.
Vente flash
4,49€/mois pendant 12 mois
Déjà inscrit? Se connecter
