Célèbre dans son pays, la romancière a commencé à travailler sur son autobiographie en 1998.
Chez nous, c’est une inconnue. En Finlande, elle est une artiste renommée et acclamée : lauréate du prestigieux prix Finlandia l’année dernière, elle est également romancière, dramaturge, enseignante, actrice et réalisatrice. Pirkko Saisio a commencé à travailler sur son autobiographie en 1998, La trilogie d’Helsinkidont le premier tome, Le plus petit dénominateur communvient d’être traduit en français.
La petite Pirkko est une enfant solitaire, elle n’a ni frères ni sœurs, et vit avec des parents aimants, des grands-parents tendres et une multitude d’oncles et de tantes aux vies tumultueuses. Mais revenons quarante ans plus tard, Pirkko veille sur son père à l’hôpital, un vieil homme aux paroles rares, qui, quelques jours plus tard, mourra. Les souvenirs surgissent alors, précis : les odeurs de brioche et de groseilles, elle les respire, les hirondelles annonçant la fin de l’été, elle les aperçoit.
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Et puis elle le ressent encore, cette étrange sensation de ne pas être celle qu’elle espérait. Elle…
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