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La battra son record d’endettement en 2025

345 milliards d’euros ! C’est la somme que la compte emprunter sur les marchés financiers pour couvrir les besoins financiers du pays en 2025. De quoi faire face aux déficits et à la dette abyssaux créés par les gouvernements du « système » qui se sont succédé au pouvoir. Selon les calculs de la banque Natixis, cette quête géante – « À bon cœur, investisseurs du monde entier ! » – fera du pays qui a dominé le monde le champion européen de la dette et le plus gros emprunteur de la zone euro ! Une forme de bonnet d’âne décerné pour la gestion budgétaire du macronisme, après le déclassement de la France par deux agences de notation, dont Moody’s le 13 décembre.

La France est également à l’honneur, devant l’Italie qui n’aura besoin « que » de 325 milliards en 2025, devant l’Allemagne (250) et l’Espagne (161). Cerise sur le gâteau, les besoins de la France sont les seuls à augmenter parmi les pays cités, signe que les perspectives de notre économie ne mènent pas au pays des merveilles… La France aura besoin de 10 % de plus qu’en 2024, précise toujours Natixis, quand l’Italie réduit sa demande pour 2025 de 23%, l’Allemagne de 25% et l’Espagne de 12%. Bref, pendant que les grands pays qui nous entourent empruntent le chemin de la raison, la France macroniste accélère la course vers l’abîme en klaxonnant, toute vantardise à part. Résultat : la France aspire à elle seule à plus du quart des emprunts de la zone euro ! L’enveloppe de ce nouveau prêt doit encore être validée par le gouvernement, qui retrouve donc à la poubelle cet héritage d’une brillante gestion macroniste.

Toujours plus ! Tel un toxicomane, notre pays augmente les doses. En 2024, la France a battu un record en levant 285 milliards d’euros, après avoir battu un autre record en 2023 en levant 270 milliards.

La spirale de la dette et ses intérêts

Dans ce sombre tableau, une raison de ne pas déprimer dès le début de l’année : la France, malgré un taux d’endettement à près de 113% de son PIB, reste considérée par les investisseurs comme un pays fiable qui sait augmenter les impôts (ce qui ne peut être contestée…) et offre des intérêts élevés. Merci aux fonctionnaires qui font fonctionner la machine administrative et aux entrepreneurs talentueux détestés par la gauche et l’extrême gauche qui ont jusqu’ici permis au pays de se maintenir à flot. Les investisseurs devraient donc se préparer à cette liste XXL, mais ils seront rémunérés à la hauteur du risque pris. Ils seront donc chers aux Français qui, une fois de plus, comme pour l’immigration, l’Europe, l’agriculture, l’industrie etc., paieront plein le prix de l’incompétence du pouvoir.

Jusqu’à quand ? Le 10 juillet 2024, la Commission sénatoriale des Finances, sous la houlette du sénateur Albéric de Montgolfier, tire la sonnette d’alarme : « La charge des intérêts de la dette de l’État est attendue à 46,3 milliards d’euros pour 2024 et devrait s’élever à 72,3 milliards d’euros en 2027, contre 39,0 milliards d’euros en 2023. D’ici 2027, les intérêts de la dette de l’État seraient ainsi plus proches des dépenses nationales d’éducation. , premier poste budgétaire (hors CAS Pensions et remboursements et allègements) avec 87 milliards d’euros (en crédits de paiement) dans la loi de finances pour 2024 ». Nous ne pouvons pas arrêter le progrès !

En 2017 comme en 2022, la France chic, « intelligente » et éclairée, celle qui voit loin, méprise les humbles et les provinciaux, la France des grandes villes et des diplômes bourgeois, a voté Macron comme un seul homme parce que, vous comprenez, « Marine Le Pen, sur l’économie, ce n’est pas grave : cela conduirait le pays à la ruine.» Sept ans plus tard, nous y sommes.

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