Le président élu des États-Unis coche toutes les cases lui permettant d’être classé à l’extrême droite de l’échiquier politique : un penchant pour l’autoritarisme, la remise en question de certains aspects de la démocratie libérale et la menace contre ses opposants politiques.
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Responsable du pôle Idées
Par Marine BuissonPublié le 17/11/2024 à 15h52
Temps de lecture : 5 minutes
jea annoncé qu’il utiliserait la force militaire contre ses opposants politiques. Qu’il ordonnerait l’expulsion de millions d’immigrés. Qu’il nettoierait le ministère de la Justice. Il a déclaré que les États-Unis avaient été trop indulgents avec leurs alliés démocrates et trop durs avec ceux considérés comme leurs rivaux autoritaires. Autant de pierres semées qui laissent penser que Donald Trump, le nouveau président élu des États-Unis, pourrait se placer à l’extrême droite du champ politique.
Faut-il aller jusqu’à le qualifier de fasciste ? Kamala Harris ne s’est pas retenue durant sa campagne, citant l’ancien chef de cabinet de Trump, John Kelly, qui considérait que son ancien patron répondait à la définition du fascisme. Son ancien chef de cabinet, Mark Milley, s’est dit « fasciste jusqu’à la moelle ».
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