La COP29, qui a débuté lundi à Bakou, doit s’achever vendredi 22 novembre. Et il reste « beaucoup de travail à faire » pour éviter un échec, a regretté samedi une Source diplomatique française. « Nous sommes coincés » dans les négociations sur le financement climatique.
“Nous voulons absolument un accord à Bakou car c’est dans l’intérêt collectif” mais “clairement nous sommes bloqués et nous ne sommes pas là où nous devrions être pour avoir un accord”, avons-nous jugé. Ces négociations « stagnent », selon cette Source.
Un texte de plus en plus long et vague
Cette année, la COP29 doit se conclure par un « nouvel objectif collectif quantifié », un objectif de financement pour aider les pays en développement à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter au changement climatique. “Il y a beaucoup de travail à faire et le reporter à la deuxième semaine des négociations, cela me semble très dangereux”, jugeait cette Source diplomatique, à l’issue de la première semaine de la COP29 et avant l’arrivée de les ministres la semaine prochaine.
Le projet de texte d’accord, dont une nouvelle version a été à nouveau publiée samedi après-midi, laisse encore de nombreuses options ouvertes. Le document est beaucoup plus long et détaillé que celui préparé avant la conférence. “C’est un retour vers le passé, c’est ça le problème”, estime cette Source française.
Cela souligne que l’objectif financier comprend de nombreux paramètres (structure, qualité, temporalité) et que le chiffrage n’arrivera qu’une fois ces points réglés. « Nous ne donnons pas un chiffre sans savoir sur quoi nous négocions. Cela n’a aucun sens », a-t-on dit, ajoutant que les chiffres des Européens seraient probablement « publiés très tard » lors de la COP, qui se termine théoriquement le 22 novembre.
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