Mélissa, mariée et mère de bientôt quatre enfants, a 32 ans et prodigue des soins comme infirmière depuis des années. “Je ne pouvais pas imaginer continuer à travailler à l’hôpital tout en laissant mes enfants être élevés par quelqu’un d’autre. Si j’ai des enfants, c’est pour les voir grandir, les accompagner et leur inculquer nos valeurs”déclare-t-elle. C’est ce qui a poussé Laure et Adrien à changer de mode de vie. « Nous avons acheté un chalet de 36 m2 et 3 hectares de forêt. Nous dormons 4 personnes dans un lit, nous disposons d’un poêle à bois. Tout est fait maison ou le plus local possible », témoigne celle qui a tenté de répondre aux attentes de sa famille d’entrepreneurs. « J’ai dû travailler plus dur pour équilibrer les comptes. Chacun aide là où il est le mieux »» ajoute son associé, convaincu que ce modèle traditionnel convient au plus grand nombre.
“Les femmes vont être les grandes perdantes de la politique menée par l’Arizona”, déplore Caroline Désir.
Anti-féministe ?
Cette dépendance financière dérange certaines personnes. Les Françaises nient être antiféministes. “Avoir le choix, c’est du féminisme. Je ne voulais pas faire carrière mais je peux retourner travailler.» argumente Tatiana.
Pour Mélissa, ces critiques vont à l’encontre du féminisme et exigent qu’on respecte les choix de toutes les femmes. “Je préfère tout partager avec l’homme que j’ai choisi, que j’aime, qui a toute ma confiance plutôt que d’enrichir un employeur. Notre mode de vie est un partenariat : je gère de l’intérieur, lui gère de l’extérieur. Je lui fais confiance pour répondre aux besoins financiers de nos vies et il me fait confiance pour assurer la répartition des finances selon les besoins domestiques, tout en élevant nos enfants.
Ces couples d’artisans prônent sur les réseaux sociaux un autre modèle qui n’est plus proposé et qui met en avant la complémentarité des rôles. Et ça fait plaisir, ces femmes sont remerciées par les mères au foyer qui se sentent délaissées et mal vues par la société.
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