« La violence en ligne est aussi grave, sinon plus, que la violence physique. Et cela conduit à une tragédie. C’est ce qui a conduit au suicide de la jeune fille […] J’y suis très sensible car ma propre fille a été victime de harcèlement en ligne. J’ai dû changer d’école plutôt que l’inverse. Ce n’est pas normal. Nous devons prendre toutes les mesures pour lutter contre cette violence en ligne.répondit-elle.
« Moi-même, à peine mon nom était évoqué comme une rumeur, mon Wikipédia a été modifié 800 fois. Je peux vous dire que ce n’était pas pour le mieux.
Le candidat commissaire a alors défendu deux directives permettant d’encadrer ce type de problématique : la loi sur les services numériques et la loi sur l’IA. “Avec ces deux directives qui seront mises en œuvre d’ici 2026, il va falloir élaborer un code de conduite avec les commissaires responsables pour que les plateformes prennent leurs responsabilités. Qu’ils luttent contre l’anonymat qui permet cette violence. Parce qu’on n’attaque pas de la même façon quand on est à découvert. Il va falloir trouver le bon équilibre entre d’une part respecter les règles du RGPD et d’autre part démasquer tous ces acteurs en ligne qui vous permettent d’insulter, de découvrir des corps – être nu en ligne alors que ce n’est pas votre corps , c’est aussi l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle offre beaucoup d’opportunités, mais il va falloir lutter contre ces risques.»
Related News :